Tri et collecte des déchets alimentaires : dans la vallée de Chevreuse, on le fait déjà depuis un an

Le bio-seau a trouvé sa place dans les foyers volontaires. Le Siom a mis en place dès 2022 la collecte des biodéchets auprès de 5 000 pavillons et d’une vingtaine de résidences en habitat collectif. Le syndicat d’ordures ménagères est ainsi en conformité avec la loi qui oblige les collectivités à permettre aux ménages de trier leurs déchets organiques à partir du 1er janvier 2024, pour en faire du compost.

Bures-sur-Yvette (Essonne), le 20 décembre 2023. Frédéric habite en appartement. Depuis janvier il fait partie des ménages volontaires qui trient leurs biodéchets, déposés ensuite dans un bac collecté une fois par semaine par le Siom. LP/C.CH.
Bures-sur-Yvette (Essonne), le 20 décembre 2023. Frédéric habite en appartement. Depuis janvier il fait partie des ménages volontaires qui trient leurs biodéchets, déposés ensuite dans un bac collecté une fois par semaine par le Siom. LP/C.CH.

    Qui dit nouvelle année dit bonnes résolutions. En matière d’environnement, ce sera même une obligation : à compter du 1er janvier 2024, tous les ménages doivent pouvoir trier leurs déchets biodégradables et les séparer du verre, des emballages ou du reste de la poubelle indifférenciée. Cette mesure fait partie de la loi antigaspillage pour une économie circulaire dite Agec.

    En 2022, le Siom, syndicat d’ordures ménagères, œuvrant pour 207 599 habitants de 19 communes de l’Essonne (représentant une grande partie de la communauté d’agglomération Paris-Saclay) et de deux des Yvelines (Chevreuse et Saint-Rémy-lès-Chevreuse), a été le premier syndicat d’Île-de-France à proposer ce service en porte-à-porte. Un an après, il en dresse le bilan.