« Un job d’été peut tout à fait se transformer en job étudiant » : il est encore temps de chercher… et de trouver !

On pourrait penser (à tort) que la période pour chercher un job d’été et financer ses études l’an prochain est révolue. Non seulement il est encore temps, mais vous n’êtes pas les seuls à vous y prendre au dernier moment, les employeurs aussi.

Il n'est pas trop tard pour chercher (et trouver !) un job d'été. (Illustration) Getty
Il n'est pas trop tard pour chercher (et trouver !) un job d'été. (Illustration) Getty

    Certes, le moment le plus propice pour trouver un emploi durant la haute saison c’est plutôt le mois d’avril. Mais des offres, il y en a toujours ! Car les jeunes ne sont pas les seuls à s’y prendre (parfois) tard : un certain nombre d’employeurs n’a pas vu le temps filer et réalise début juillet que leur équipe n’est pas complète.

    « Le marché des jobs d’été est sans cesse dynamique et fluctuant. Il faut oser ! Certaines recrues se désistent, d’autres ne font finalement pas l’affaire, des entreprises connaissent des pics d’activité plus forts que prévu… », liste Valérie Deflandre, conseillère au Centre d’information et de documentation jeunesse, à Paris. L’organisme gardera d’ailleurs ouverte tout l’été sa plateforme dédiée à ce type de postes.

    Vente, animation, évènementiel… Des annonces tous azimuts

    Au-delà d’un cliché sur la période pour chercher, on associe un peu trop souvent job d’été et station de vacances. Villes de bord de mer, de montagne, campings ou hôtels ont bien sûr besoin de renforts estivaux. Mais ils ne sont pas les seuls. Vous trouverez des annonces pour des postes en vente, centres commerciaux, animation, évènementiel, sécurité, etc. Sans oublier qu’avec les JO, beaucoup de secteurs recrutent encore.



    Le tout sans forcément aller bien loin. « Je comprends que certains jeunes souhaitent partir en Espagne ou à la plage pour y travailler. Mais si vous êtes dans l’optique de mettre de l’argent de côté, ce n’est pas toujours la meilleure option », prévient Valérie Deflandre.

    D’abord parce que beaucoup d’employeurs ne prévoient pas de solution d’hébergement. Or, si vous ne disposez pas d’un point d’attache, les loyers dans une station balnéaire en pleine saison grèveront lourdement vos recettes ! D’autre part, « un job d’été peut tout à fait se transformer en job étudiant quand vous commencerez vos études. C’est donc l’occasion de bien connaître une entreprise, de faire ses preuves, puis d’aménager vos horaires à la rentrée », souligne la conseillère du CIDJ.

    Si vous souhaitez tout de même partir et vivre cette ambiance vacances, certains emplois s’avèrent mieux payés que d’autres. C’est le cas, selon le baromètre Qapa (groupe Adecco) de celui de voiturier (de 1 850 à 4 500 euros brut mensuels), barman (de 1 800 à près de 3 000 euros) ou encore plagiste (jusqu’à 2 800 euros).

    Ne brûlez pas les étapes

    Avant cela, il faut se préparer. « Nous sommes en juillet, mais vous n’êtes pas à une semaine près. Mieux vaut réfléchir que foncer tête baissée », conseille Valérie Deflandre. Un CV est obligatoire, même si vous n’avez pas ou peu d’expérience professionnelle à afficher. « Listez vos qualités, compétences et centres d’intérêt, en laissant un espace suffisant pour l’adapter à chaque secteur. » Vous pensiez distiller le même CV à un restaurant et un magasin de vêtements ? Raté.



    Pensez aussi à vous renseigner sur ce qu’un contrat de travail suppose. « Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un emploi temporaire que vous avez moins de droits que les autres ! », tient à rappeler la conseillère du CIDJ. Mieux vaut être informé.

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