« Nous faisons tout à la main et en bio » : en Corse, l’huile essentielle d’immortelle en route vers l’IGP

Déposée en janvier 2024, la demande d’indication géographique protégée a obtenu un avis favorable. Pour l’association porteuse du projet, l’enjeu est de favoriser la transparence et de mettre en avant le savoir-faire insulaire. Un vrai espoir de reconnaissance.

Rutali (Haute-Corse), le 26 juillet. Sur les hauteurs du village, la récolte d'immortelles bio se fait à la main dans le champ d'Audrey Langlois. LP/Marie Stouvenot
Rutali (Haute-Corse), le 26 juillet. Sur les hauteurs du village, la récolte d'immortelles bio se fait à la main dans le champ d'Audrey Langlois. LP/Marie Stouvenot

    Plantées à 750 mètres d’altitude, au creux des montagnes qui surplombent le village de Rutali (Haute-Corse), les milliers d’immortelles d’Audrey Langlois peinent à éclore. Elles s’étendent sur 2,5 hectares et, en cette fin juillet, seules quelques poignées de fleurs jaunes sont prêtes à être cueillies.

    « La récolte commence en juin normalement, mais nous avons eu des soucis climatiques en début d’été », glisse l’exploitante. Malgré ce retard, l’agricultrice garde le sourire. Depuis peu, elle a appris que son huile essentielle d’immortelle, qu’elle distille après sa récolte, pourrait obtenir une Indication géographique protégée (IGP). « C’est un véritable espoir de reconnaissance, souligne Audrey Langlois. Cela nous permettra peut-être de vendre plus et mieux. »