Dans le projet immobilier d’Alizée et Meldreg : « En yourte, on peut vite être étiquetés hippies »

Après avoir vécu dans une tiny house, cette famille fait construire deux yourtes au cœur d’un verger en Charente-Maritime. Un projet de vie original, qui ne s’improvise pas.

Vivre dans une yourte est un vrai choix de vie qui demande une certaine préparation. (Illustration) Le Parisien-DA/Istock
Vivre dans une yourte est un vrai choix de vie qui demande une certaine préparation. (Illustration) Le Parisien-DA/Istock

    Dans cette série « Dans le projet immobilier », des Français ont accepté de nous raconter leurs envies d'ailleurs ou de renouveau à travers un changement de lieu de vie. Des choix parfois complexes à mettre en place mais qui permettent aussi de réaliser les rêves les plus fous.

    Alizée l’avoue volontiers : « À force de se rendre compte qu’on faisait des choses hors de la norme, on est un peu devenu addict au challenge. » Après cinq ans passés dans une tiny house, une mini-maison sur remorque, la trentenaire emménagera d’ici quelques mois avec son conjoint Meldreg et leurs deux enfants dans une yourte. La famille cohabitait jusque-là dans 23 m2. « Avec nos deux garçons, ça devenait compliqué », raconte cette libraire.

    Leur projet s’est nourri de deux ans d’intenses réflexions. Ils dénichent un premier terrain au cœur du bocage en Charente-Maritime, à deux pas de la petite ville de Surgères. Rénover la vieille grange qui s’y trouve ? Trop onéreux et chronophage avec une vie de famille. Le couple envisage alors de bâtir une maison en terre-paille, après avoir participé à un chantier en Nouvelle-Zélande. Malgré un crédit familial obtenu auprès de leur entourage, la banque ne les suit pas. « On était face à une impasse : on avait un terrain mais pas l’argent pour faire construire quelque chose dessus », se souvient Alizée.