« Dangereux », « stressant » : pour les motards, la galère de l’interfiles supprimée le temps des voies olympiques

Officiellement supprimée durant les JO, la circulation interfiles sur les chaussées les plus à gauche se décale, de fait, entre la deuxième et la troisième voie de circulation sur les portions de voies olympiques. Les conducteurs de deux-roues dénoncent cette pratique temporaire, source d’accidents… et d’amendes.

Officiellement interdite en cas de voies olympiques, la circulation en interfiles des motards s'est naturellement décalée d'un cran vers la droite. LP/Arnaud Journois
Officiellement interdite en cas de voies olympiques, la circulation en interfiles des motards s'est naturellement décalée d'un cran vers la droite. LP/Arnaud Journois

    La pratique consiste pour les motards à se faufiler au milieu de la circulation entre les deux files situées les plus à gauche de la chaussée. Mais quand la voie la plus à gauche devient olympique, où passer entre les voitures quand on est motard ou conducteur de scooter ? Officiellement durant Paris 2024, la circulation interfiles, expérimentée depuis trois ans en Île-de-France, est supprimée sur tous les axes comprenant des portions de voies olympiques.

    Autant dire que si les motards ont bien compris qu’ils risquent un retrait de points sur leur permis et une amende s’ils empiètent sur ces fameuses voies, ils n’hésitent pas, du coup, à décaler l’interfiles d’une voie vers la droite. Une pratique interdite au sens du Code de la route.