À cheval, en bateau ou en… navette spatiale : petites et grandes histoires des relais de la flamme olympique

Tantôt outil de propagande ou de revendication, souvent symbole de partage, le relais lance surtout les festivités en vue des Jeux olympiques. Quitte à mettre la flamme dans de drôles de situations.

Le relais de la flamme est toujours un moment unique pour le pays hôte. Ici, la torche est portée dans un petit village du Canada, avant les JO de Vancouver en 2010. IMF/Luca Bertacchi
Le relais de la flamme est toujours un moment unique pour le pays hôte. Ici, la torche est portée dans un petit village du Canada, avant les JO de Vancouver en 2010. IMF/Luca Bertacchi

    « Marseille (Bouches-du-Rhône) ça va être gigantesque, sophistiqué, mais qu’est-ce que j’ai aimé l’esprit kermesse de la Grèce ! » Éric Monnin est l’un des rares Français à avoir eu le privilège d’avoir déjà porté la flamme depuis son allumage à Olympie le 16 avril.

    Le vice-président de l’Université de Franche-Comté et directeur du centre d’études et de recherches olympiques universitaires est un véritable passionné de l’olympisme. Le relais de la flamme, né pour JO de 1936 à Berlin avec une volonté des Nazis de s’en servir comme d’un outil de propagande (3 075 porteurs sur 3 075 km, d’Olympie à Berlin), n’a plus vraiment de secret pour lui. « Désormais, c’est l’esprit de fête, la communion, le vivre ensemble », résume-t-il.