Championnats d’Europe d’athlétisme : des médailles à la pelle, pourquoi les Bleus ont flambé avant les Jeux

À un peu plus d’un mois des Jeux de Paris, l’équipe de France a brillé aux Championnats d’Europe, à Rome, en récoltant seize médailles. Une embellie due à une vraie remise en question et à un nouvel état d’esprit.

Auriana Lazraq-Khlass (à gauche), médaillée d'argent en heptathlon, a montré le chemin. Cyréna Samba-Mayela, médaillée d'or sur 100 m haies, s'y est engouffrée. Icon SPort
Auriana Lazraq-Khlass (à gauche), médaillée d'argent en heptathlon, a montré le chemin. Cyréna Samba-Mayela, médaillée d'or sur 100 m haies, s'y est engouffrée. Icon SPort

    On pensait l’athlétisme tricolore moribond, condamné à subir les Jeux olympiques de Paris. À Rome, les Bleus ont fait plus que briller, avec 16 médailles au compteur (4 en or, 5 en argent, 7 en bronze), , ils nous ont fait revivre les émotions intenses des Championnats d’Europe de Barcelone en 2010 et Zurich en 2014. Après la génération dorée des Lemaitre-Tamgho-Lavillenie, voici celle d’ambition 2024, qui avait notamment éclos à Espoo l’an passé, lors des Championnats d’Europe espoirs.

    Parmi les 15 médaillés d’alors, Louise Maraval, désormais vice-championne d’Europe « chez les grands » comme elle dit, Pablo Matéo, sprinter finaliste à Rome, Paul Ancelmini, auteur du chrono le plus rapide de l’histoire des séries dans un Championnat d’Europe et Gemina Joseph, finaliste sur 100 m en Italie. Les Bleuets poussent, dans la foulée d’athlètes à peine plus âgés, qui ont redonné vie à l’athlétisme.