Jean-Yves Prigent, figure du canoë-kayak, est condamné à quatre ans de prison, dont trois avec sursis
Accusé d’agressions sexuelles sur mineurs, Jean-Yves Prigent, ancien champion du monde de canoë-kayak, a été jugé ce vendredi. Le parquet de Rennes l’a condamné à quatre ans de prison, dont un avec bracelet électronique et trois avec sursis probatoire contre l’homme de 70 ans.
Le parquet de Rennes a rendu son verdict ce vendredi, en fin de journée. Jean-Yves Prigent, figure du canoë-kayak français, a été jugé pour deux agressions sexuelles sur mineurs de plus de 15 ans. L’homme de 70 ans a écopé de quatre ans de prison, dont un an avec bracelet électronique et trois ans avec sursis probatoire.
Ancien champion du monde de canoë-kayak (K1 par équipes, 1977), il entraînait encore dans le club de Rennes, jusqu’aux accusations portées à son encontre et l’ouverture de l’enquête au mois d’avril. Les faits se sont produits lors d’un stage de kayak à Châteauneuf-sur-Cher (Centre-Val de Loire), dans son camping-car. Il a invité deux adolescents, lors de deux nuits distinctes, à le rejoindre.
Jean-Yves Prigent avait encore beaucoup de poids dans le milieu du canoë-kayak français, et plus particulièrement en Bretagne. Formateur depuis plusieurs dizaines d’années, il a accompagné de nombreux jeunes kayakistes.
Son procès avait lieu deux semaines avant le coup d’envoi des Jeux olympiques de Paris 2024. Sa fille, Camille Prigent, y participera puisqu’elle a été sélectionnée pour les épreuves de kayak slalom et de kayak cross. La femme de Jean-Yves Prigent, Marie-Françoise, est responsable du site olympique de Vaires-sur-Marne, où auront lieu les épreuves de canoë-kayak et d’aviron. Leur fils travaille lui-même pour Paris 2024.
