Cérémonie d’ouverture de Paris 2024 : comment les bateaux se préparent au grand soir

Formation théorique d’une journée, tests sur simulateur, répétitions sur la Seine, réunions mensuelles… : les capitaines de la flotte de la parade olympique du 26 juillet sont sur le pont depuis des mois. Leurs bateaux, eux, sont bichonnés pour briller de mille feux le jour J.

«Tout le monde est heureux de participer, il y a une espèce de fierté», s’enthousiasme Marie-Pierre Landowski, qui dirige le groupe Esprit Seine dont quatre bateaux animeront le cortège olympique. LP/Arnaud Journois
«Tout le monde est heureux de participer, il y a une espèce de fierté», s’enthousiasme Marie-Pierre Landowski, qui dirige le groupe Esprit Seine dont quatre bateaux animeront le cortège olympique. LP/Arnaud Journois 

    Voilà plus d’un quart de siècle qu’il est à la barre de sacrées vedettes. Vieux loup de Seine, Stéphane (le prénom a été changé) connaît le fleuve traversant la capitale comme la poche de sa veste de capitaine de croisière. Alors pour lui, la cérémonie d’ouverture le 26 juillet durant laquelle il va convoyer, épaulé par un matelot, des athlètes d’une délégation pour l’heure inconnue, est une promenade de santé… devant la planète entière !

    « Franchement, ce n’est pas compliqué. Le trac, je l’aurai peut-être le jour du spectacle mais là, tout va bien », commente ce pilote sous couvert d’anonymat puisqu’il a signé une ribambelle de clauses de confidentialité. Son angoisse, c’est plutôt que cette parade hors stade inédite soit annulée au profit du fameux « plan B ». Lui se prépare au « plan A », au même titre que ses camarades et armateurs de la flotte d’une centaine de bateaux qui voguera entre le pont d’Austerlitz et le pont d’Iéna.