Cérémonie d’ouverture des JO : 55 bateaux répètent sur la Seine ce lundi

    Une partie de la flotte qui transportera les délégations d’athlètes le 26 juillet lors de la cérémonie d’ouverture des JO effectue un « test technique » ce lundi matin sur la Seine.

      Des vedettes, des yachts, des bateaux-mouches, des péniches… Sous un ciel nuageux mais pas pluvieux, des bateaux de toutes tailles, baptisés « Paris Montmartre », « Le Chansonnier » ou « Mistinguett », des noms qui fleurent bon « Paname », ont défilé en file indienne ce lundi matin 17 juin, dès 6h30 sur la Seine à Paris, entre les ponts d’Austerlitz et d’Iéna. Les forces de l’ordre sont postées tout au long du parcours, sur les quais et les ponts traversés. Des embarcations rapides de la préfecture de police escortent le convoi fluvial.

      Il s’agit du second « test technique » de la cérémonie d’ouverture des JO rassemblant 55 des 89 barges qui entreront en scène le 26 juillet devant plus de 300 000 spectateurs et un milliard de téléspectateurs. Il avait été décalé à deux reprises ces dernières semaines en raison d’un débit de la Seine trop élevé, lié aux fortes précipitations.

      Un timing « quasiment à la seconde près »

      La première répétition, qui réunissait l’autre partie de la flotte, avait eu lieu en juillet dernier. Deux déambulations – on appelle cela des « traces » dans le jargon de Paris 2024 - sont programmées ce lundi matin, l’une à l’aube, l’autre à 10 heures. Un premier bilan a été dressé à l’issue de la première par Thierry Reboul, directeur exécutif des cérémonies de Paris 2024, qui a noté de très nets progrès par rapport au précédent exercice.

      « On a répété nos gammes comme des musiciens, on a tenu le timing quasiment à la seconde près. Lors de la première trace, on avait quelques minutes de retard, donc on est très satisfaits », se félicite le chef d’orchestre de l’événement planétaire, veste en jean et casquette de militaire. La vitesse de croisière s’élève à 9 km/h. « Mais on peut freiner à 7-8 km/h ou accélérer à 11-12 km/h s’il faut rattraper un retard », décrypte-t-il.

      Répétition générale le 24 juin

      Avant de s’enthousiasmer : « On a les moyens de faire la plus belle des cérémonies ! » Aucune dimension artistique ne s’est invitée sur ce test afin de garder le suspense et maintenir jusqu’au bout l’effet de surprise. Dans une semaine, le 24 juin, une répétition générale fédérant l’intégralité de la flotte aura lieu aux mêmes endroits.