JO Paris 2024, handball : contre la Norvège, Cléopâtre Darleux joue gros en vue des Jeux
Après plusieurs semaines de stage dans les Landes, les Bleues lancent leurs matchs de préparation ce jeudi à Pau contre les vice-championnes norvégiennes. En fin de semaine, les douze sélectionnées définitives seront désignées. Avec ou sans la gardienne Cléopâtre Darleux ?
Après trois semaines de préparation intense à Capbreton, les Bleues entament ce jeudi leur courte tournée de matchs de préparation. Les joueuses d’Olivier Krumbholz affrontent à deux reprises un adversaire lors d’une opposition qui ferait une belle affiche en finale des Jeux dans quelques semaines à Lille. Sept mois après celle du Mondial, elles retrouvent la Norvège à Pau ce jeudi (19h15) puis samedi (18h15).
À quelques heures de l’annonce la liste définitive des douze joueuses appelées à disputer ces JO historiques, le sélectionneur en garde encore dix-huit sous la main. Six d’entre elles quitteront l’aventure d’ici la fin de la semaine. Parmi elles : trois seront désignées remplaçantes, prêtes à revenir dans le groupe jusqu’au dernier moment. Ce mercredi, le Lorrain a déjà renvoyé Océane Sercien-Ugolin, Floriane André et Pauline Coatanea définitivement à la maison.
Qui seront les six déçues en question ? Il ne devrait pas y voir d’énormes surprises dans cette liste finale qui s’appuiera sur une très grosse ossature de l’équipe championne du monde. Avec toutefois une inconnue : quel sort sera réservé à Cléopâtre Darleux ? La gardienne des championnes olympiques en 2021, victime pendant plus d’un an d’un protocole de commotions cérébrales, est toujours là. La Brestoise figure dans la liste des trois gardiennes avec Laura Glauzer et Hatadou Sako. Restera-t-elle jusqu’au bout ? C’est LA question à laquelle la double confrontation contre la Norvège va répondre.
Darleux commence en tout cas à y croire, en espérant être au pire dans la liste des remplaçantes, prête à réintégrer le groupe en cas de coup dur des deux gardiennes titulaire. Le coach les garde pour le moment sous pression sans rien laisser transparaître quant à sa décision. Depuis le début du stage, il a trouvé Cléopâtre Darleux, « en grande forme physique, sans aucune appréhension dans le but », affirmant que « les Jeux sont une compétition pour des gardiennes d’expérience ». Ce qui illustre parfaitement la Brestoise, et c’est l’atout sur lequel elle compte. Pour le choix des deux titulaires annoncés au plus tard le 8 juillet, le suspense demeure total. « Je les regarde, elles ont toutes les trois (Glauzer, Sacko, Darleux) des qualités, elles sont toutes les trois explosives, considère Krumbholz. C’est peut-être sur ce poste-là que ça travaille le mieux et le plus. »
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