JO 2024 : les groupes électrogènes pour faire tourner les stades, c’est terminé !

Pour remporter le pari des Jeux les plus verts, Paris 2024 et Enedis se sont lancés dans un chantier colossal : raccorder toutes les infrastructures sportives au réseau électrique. Objectif : passer de 4 millions de litres de gazole brûlés aux Jeux de Londres à zéro pour ceux de Paris.

Inauguré en 1998, le Stade de France, le plus grand du pays avec plus de 80000 places, tourne grâce aux moteurs diesel. LP/Guy Gios
Inauguré en 1998, le Stade de France, le plus grand du pays avec plus de 80000 places, tourne grâce aux moteurs diesel. LP/Guy Gios

    Notre dossier spécial « Les JO les plus verts de l’histoire »

    On le sait peu, mais les principaux sites sportifs tournaient jusque-là… aux moteurs diesel ! Si c’est à peine croyable aujourd’hui, c’était la norme à l’époque de leur construction. Y compris au Stade de France, pourtant inauguré en 1998. Une question d’habitudes, de raisons économiques et techniques d’une autre époque. Depuis, les tarifs du gazole se sont envolés et la prise de conscience environnementale émerge. Le système obsolète sera renvoyé au rang des souvenirs d’ici à la fin de l’année. Après Nantes, Lyon ou encore le Parc des Princes, qui ont déjà basculé, Marseille, Bordeaux, Saint-Étienne et le Stade de France opèrent leur mue pour allier écologie et économies.

    Pour l’heure, ces stades « sont bien raccordés au réseau électrique pour le fonctionnement quotidien, mais pour le pic de consommation des soirs de match, c’était économiquement plus rentable d’utiliser des groupes électrogènes que d’investir dans des installations suffisamment puissantes pour fournir 5 MWh », résume Frédéric Lebrun, directeur délégué Énergie Paris 2024.