JO 2024 : six mesures originales pour réduire le bilan carbone
Afin de réduire au maximum les émissions de carbone, Paris 2024 et ses partenaires font « tout leur possible pour développer des solutions qui n’existaient pas encore ». Des inventions que les JO laisseront en héritage.
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Si l’objectif de l’Union européenne est de réduire de moitié les émissions de carbone d’ici à 2030, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojo) s’est « donné le défi de l’atteindre à l’horizon 2024 », rappelle Georgina Grenon, directrice de l’excellence environnementale Paris 2024. Les Jeux de Paris ne devront donc pas dépasser 1,58 million de tonnes de CO2, là où ceux de Londres en ont produit 3,4 et ceux de Rio 3,6. Paris 2024 se pose en « véritable laboratoire d’innovations », vante Frédéric Lebrun, directeur délégué énergie. Il s’agit donc de faire « tout le possible pour chercher des solutions qui n’existent pas ».
Le plus vaste chantier consiste à se passer totalement des groupes électrogènes au diesel pour l’alimentation des infrastructures. C’est une première, et Paris 2024 n’en est pas peu fier : raccordées au réseau électrique pour l’intégralité de leurs besoins, elles bénéficieront d’un « système énergétique robuste et 100% renouvelable, s’enthousiasme Frédéric Lebrun. En 2017-2018, quand on a commencé à l’imaginer, ce n’était pas une évidence. C’était une ambition, c’est désormais une réalité ».