JO Paris 2024 : se loger ou non au village olympique, le dilemme des athlètes français

Alors que certaines fédérations avaient, pour des raisons pratiques, opté pour un logement en dehors du village des athlètes, le comité olympique et l’État mettent la pression pour que tout le monde reste en Seine-Saint-Denis.

Alors que le village est encore en chantier, plusieurs sportifs français hésitent à y loger durant les JO. LP/Olivier Corsan
Alors que le village est encore en chantier, plusieurs sportifs français hésitent à y loger durant les JO. LP/Olivier Corsan

    Dormir ou non au village olympique ? Le dilemme est grand pour certains athlètes de l’équipe de France dont le cœur balance entre le souhait de profiter au maximum de l’ambiance des Jeux à la maison et l’envie de mettre toutes les chances de leur côté pour performer. Certaines délégations étrangères font le choix de l’extérieur. « Nous sommes dans une logique de performance et d’optimisation de la récupération, nos épreuves débutant tôt le matin, nous avons fait le choix de loger au plus près de notre espace de pratique », tranche Benjamin Maze, directeur technique national du triathlon.

    Comme certains triathlètes étrangers, et comme à Londres en 2012 et Rio en 2016 (à Tokyo, du fait des mesures sanitaires, ils étaient contraints de dormir au village), les tricolores ont décidé de loger en dehors de l’immense quartier situé à Saint-Denis – Saint-Ouen et L’Île-Saint-Denis, réservé aux 10 500 athlètes et accompagnateurs des JO. L’hôtel où ils prendront leurs quartiers est tenu secret « par mesure de sécurité ». Non pas que les triathlètes bleus ne souhaitent pas être importunés, mais l’aspect sécuritaire est l’un des arguments mis en avant par Paris 2024 et le comité olympique français pour contraindre les fédérations à opter pour les logements collectifs, mis à leur disposition dans trois bâtiments situés dans la partie sud du village.