Les JO de Paris seront-ils les plus écolos de l’histoire ?
Entre les déplacements des touristes, la construction des sites sportifs et les événements liés aux JO, l’impact carbone des Jeux olympiques sera élevé. Mais tout est fait pour le réduire.
Georgina Grenon voit parfois sa mission comme celle de sportifs de haut niveau. « Un peu comme un athlète qui essaye de battre un record », la directrice de l’excellence environnementale de Paris 2024 s’est fixée un objectif qui la hisserait sur la première marche du podium des Jeux olympiques les plus verts de l’histoire : « réduire de moitié l’empreinte carbone des JO par rapport aux éditions précédentes ».
L’organisation s’est fixé un but : ne pas émettre plus de 1,5 million de tonnes de CO2 lors des quelques semaines de l’événement, soit autant que 150 000 Français pendant 1 an. Une vraie gageure quand on sait que 15 millions de visiteurs sont attendus et qu’il faudra loger, nourrir et déplacer plus de 10 000 athlètes.
