Paris 2024 : un test sur le RER B pour éviter la « cata » pendant les JO

Ce sera l’une des lignes les plus fréquentées durant les JO, celle qui, en 2023, était aussi la moins ponctuelle. Le RER B, qui a fait l’objet d’un test ce dimanche 2 juin, est au cœur de toutes les attentions pour éviter le fiasco durant la quinzaine olympique.

Saint-Denis, ce dimanche 2 juin. Durant la quinzaine olympique, le RER B sera l’une des lignes les plus empruntées avec, au total, un million de supporters à convoyer. LP/Arnaud Dumontier
Saint-Denis, ce dimanche 2 juin. Durant la quinzaine olympique, le RER B sera l’une des lignes les plus empruntées avec, au total, un million de supporters à convoyer. LP/Arnaud Dumontier

    En ce dimanche 2 juin au matin, la gare La Plaine-Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) se met à l’heure et aux couleurs des JO. Des grappes d’usagers sont coiffées de casquettes blanches « Paris 2024 » enrichies des cinq anneaux. Des agents d’accueil arborent des chasubles violettes, alternatives, durant la trêve olympique, aux célèbres gilets rouges. « Bonjour à tous messieurs dames, la sortie pour le Stade de France se fera par ici », oriente l’un d’eux au débarquement. « Ne courez pas sur les quais ! » répète, au même moment, sa collègue à l’embarquement.

    Bienvenue au « test event » du RER B, l’une des lignes les plus fréquentées lors de la grande fête mondiale du sport dans moins de deux mois. Une trentaine de cobayes jouent aux faux spectateurs dont Sébastien, employé au service informatique de la SNCF.