Voies dédiées sur le périph, « olympistes cyclables »… Que restera-t-il des aménagements des JO 2024 ?

Ces couloirs, réservés aux athlètes et aux vélos, devraient, en partie, rester après les Jeux olympiques. Peut-être de quoi offrir aux Franciliens de nouvelles façons de se déplacer.

Un réseau de pistes cyclables est aménagé afin de relier les principaux sites des épreuves olympiques. Ici le pont du Carroussel à Paris. (Visuel Ville de Paris)
Un réseau de pistes cyclables est aménagé afin de relier les principaux sites des épreuves olympiques. Ici le pont du Carroussel à Paris. (Visuel Ville de Paris) 

    Notre dossier spécial « Les JO les plus verts de l’histoire »

    « Mettre le sport au service du développement harmonieux de l’humanité », affirme la charte olympique. En 2024, la taille de cet héritage sera l’une des conditions de la réussite des Jeux. Un héritage que Paris 2024 veut « durable », sans infrastructures jetables. Et en termes de transports, il devrait être riche.

    De la ligne 14 du métro — future colonne vertébrale de la petite couronne entre Saint-Denis-Pleyel (Seine-Saint-Denis) et Orly (Val-de-Marne) — aux passerelles et ponts qui n’auraient sans doute jamais vu le jour aussi vite, de nouvelles routes pourraient s’ouvrir aux transports collectifs et aux vélos. Des bénéfices pour les Franciliens, qui compenseront un peu les difficultés vécues. Parce qu’acheminer 7 millions de spectateurs en transports en commun et 200 000 athlètes et personnes accréditées pendant l’été 2024 ne se fera pas sans impact sur la vie des habitants.