Yannick Noah : « Les Jeux, c’est l’excuse pour se rencontrer »

L’ancien n° 3 mondial, dernier vainqueur français d’un tournoi du Grand Chelem, chanteur et chef de village au Cameroun, conduira la délégation masculine tricolore de tennis fauteuil aux Jeux paralympiques. Il raconte son rapport aux JO, une compétition où les rapports humains sont la plus belle des médailles…

Yannick Noah sera à la tête de la délégation masculine de tennis fauteuil aux Jeux paralympiques. LP/ Arnaud Journois
Yannick Noah sera à la tête de la délégation masculine de tennis fauteuil aux Jeux paralympiques. LP/ Arnaud Journois

    Noah. Alors que Roland-Garros se termine ce dimanche, le nom de l’ancien n° 3 mondial reste associé depuis quarante et un ans à cette France qui gagnait en tennis… Depuis 1983, l’homme a eu plusieurs vies, de la chanson au capitanat victorieux des équipes de France de Coupe Davis et de Fed Cup en attendant celui de l’Europe pour la Laver Cup à partir de 2025. Avant cela, il sera sur le banc des Bleus du tennis fauteuil aux Jeux paralympiques, fin août.

    D’ici-là, Sa Majesté — c’est ainsi qu’on l’appelle au Cameroun, ce qui le fait rire — aura le temps de se remettre d’une rupture des tendons au niveau des ischio-jambiers contractée pendant un match de foot du Variété. Elle l’a contraint à annuler ses concerts de l’été et l’oblige à se déplacer avec des béquilles. Mais cela ne l’empêchera pas de profiter, à 64 ans, de la magie des Jeux à Paris