« Jamais eu le moindre accrochage » : à 72 ans, elle conduit le bus scolaire tous les jours à Verdun

Françoise Vilette a cessé de travailler en 2014… et a aussitôt enchaîné par un nouveau contrat. Chez Kéolis, son employeur, d’autres retraités travaillent comme elle, pénurie de chauffeurs de bus oblige.

Françoise Vilette au volant de son bus. Un métier passion qui lui procure aussi un complément de retraite. LP/Antoine Pétry
Françoise Vilette au volant de son bus. Un métier passion qui lui procure aussi un complément de retraite. LP/Antoine Pétry

    Elle a commencé à travailler à 14 ans. Une soixantaine d’années plus tard, elle continue de caler son réveille-matin à 5h45. À 72 ans, Françoise Vilette assure, chaque jour de la semaine, le transport de plusieurs dizaines de jeunes scolaires à travers les établissements de Verdun et du nord-meusien. 42 ans à conduire le bus et toujours le même enthousiasme.

    Une vocation ? Le mot n’est pas trop fort. « Toute petite, mon rêve consistait à conduire un bus. Vous dire pourquoi, j’en serais incapable », sourit doucement cette Verdunoise, veuve et mère de deux enfants. Et si la vie l’a parfois conduite sur des voies professionnelles annexes dans l’industrie ou la restauration, elle a fait le choix, voilà une quarantaine d’années, de s’ancrer durablement dans le transport, jusqu’à son départ en retraite voilà dix ans tout juste.