Cadavre découvert lors d’une sortie urbex à Noyon : deux SDF placés en détention provisoire

Deux individus, un homme de 21 ans et une femme de 19 ans, ont été interpellés ce lundi 26 juin et placés en garde à vue. Ils ont reconnu être à l’origine de la mort de l’homme retrouvé sans vie le 19 mai dernier, dans la friche Brézillon, à Noyon.

Noyon (Oise), lundi 20 mai. Le corps d'un homme avait été retrouvé le dimanche 19 mai dans la friche qui appartient toujours à l'entreprise Brézillon. LP/Stéphanie Forestier
Noyon (Oise), lundi 20 mai. Le corps d'un homme avait été retrouvé le dimanche 19 mai dans la friche qui appartient toujours à l'entreprise Brézillon. LP/Stéphanie Forestier

    Plus d’un mois après la découverte d’un corps à Noyon (Oise), deux personnes soupçonnées d’être à l’origine du meurtre ont été interpellées. Dans un communiqué, Loïc Abrial, procureur de la République de Senlis, a annoncé avoir ouvert ce mercredi 26 juin, une information judiciaire pour homicide volontaire à l’encontre d’un homme âgé de 21 ans et d’une femme âgée de 19 ans.

    La dépouille d’un homme avait été découverte le dimanche 19 mai 2024, dans le site désaffecté de l’entreprise Brézillon, à Noyon. Ce sont deux touristes hollandais venus faire de l’Urbex (NDLR, exploration urbaine) en France qui avaient été à l’origine du signalement aux forces de l’ordre.

    Selon une source de la gendarmerie, ainsi que le procureur de la République, les deux suspects, des marginaux sans domicile fixe inconnus des services de police, ont été interpellés à Compiègne ce lundi 24 juin, vers 11h50.

    Placés en détention provisoire

    Durant leur garde à vue, ils ont reconnu être à l’origine de la mort de la victime. Présentés au juge d’instruction de Senlis ce mercredi, ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire dans l’attente de leur procès.

    C’est une enquête coordonnée de la brigade de recherches de la gendarmerie de Compiègne et de la section de recherches d’Amiens, qui a permis de retrouver les meurtriers présumés de l’homme.

    Lors des autopsies, les médecins légistes de l’unité médico-judicaire (UMJ) de Creil et de l’institut médico-légal de Paris, avaient confirmé que la victime était décédée d’une mort violente.

    « Des blessures étaient relevées sur le corps du défunt, dont certaines pouvaient être compatibles avec des coups donnés par arme blanche », précise encore le communiqué du procureur de la République de Senlis.