Départs, professionnalisation du métier… dans l’Oise, le difficile recrutement des policiers municipaux

Beauvais, Bresles, Compiègne, Chantilly, Méru, toutes ces communes ont un ou plusieurs postes de policiers municipaux à pourvoir. Pour certaines d’entre elles, le recrutement s’avère compliqué.

Malgré le renforcement des avantages et de l'équipement, comme les armes de poings, les polices municipales de l'Oise se retrouvent toujours face à des difficultés de recrutement. LP/S.G.
Malgré le renforcement des avantages et de l'équipement, comme les armes de poings, les polices municipales de l'Oise se retrouvent toujours face à des difficultés de recrutement. LP/S.G.

    Il suffit de taper « emploi », « policier municipal », « recrutement » et « Oise » sur Google pour voir surgir une foule d’annonces. Beauvais, Bresles, Compiègne, Chantilly, Creil ou Méru, toutes ces communes du département ont un point commun : elles recherchent un ou plusieurs policiers municipaux. Et pour certaines de ces villes, le recrutement ressemble à un parcours du combattant.

    Comme à Méru qui affiche un déficit de huit postes sur un effectif de vingt agents. « Notre problème, c’est que ça s’est aggravé avec le temps, les départs, plus ou moins anciens, se sont accumulés, soupire Catherine Lebrun, directrice de cabinet du maire. Et depuis un an et demi, c’est devenu très compliqué de recruter. »