Grève des bus à Beauvais : au 12e jour, le dialogue entre les chauffeurs et la direction est au point mort

Les conducteurs continuent leur mouvement démarré le 17 juin. Les grévistes réclament toujours l’extension de la prime de nuit jusqu’à 7 heures et le versement d’une prime de 1 000 euros. Ce vendredi 28 juin, un service minimum est prévu sur les lignes Chrono 1 et Chrono 2, les autres ne seront pas desservies.

Beauvais (Oise), le 27 juin. Le piquet de grève des chauffeurs de bus du réseau Corolis s'est installé en face du dépôt des autobus. LP/Florent Heib
Beauvais (Oise), le 27 juin. Le piquet de grève des chauffeurs de bus du réseau Corolis s'est installé en face du dépôt des autobus. LP/Florent Heib

    La pression ne baisse pas. Au cœur de ZAC de Pinçonlieu, à Beauvais (Oise), devant le dépôt des véhicules, la grève des chauffeurs de bus du réseau Corolis entamait sa 11e journée ce jeudi 27 juin. Un mouvement suivi encore par plus de 90 % du personnel conducteur. Face au dépôt, où la quasi-totalité de la flotte est à l’arrêt, les grévistes maintiennent le piquet. Une quinzaine sont présents jour et nuit et s’y relaient 24 heures sur 24.

    Depuis le 17 juin, ils sont en grève, faute d’avoir trouvé un accord concernant la revalorisation des salaires et des primes. La dernière proposition en date du 25 juin, les syndicats l’ont refusée. La direction concédait « une augmentation de 4 % du salaire de base, une indexation de quatre primes (prime de nuit, panier-repas, prime d’assiduité, prime de qualité), l’extension de la prime de nuit jusqu’à 6 heures (contre 5 heures habituellement) » ainsi que « le versement d’une prime de partage de la valeur de 500 euros ».