Le village de Marolles traversé par une coulée de boue
Les pluies violentes et soudaines se sont déversées à la frontière de l’Oise et de l’Aisne, entraînant une impressionnante coulée de boue qui a dévalé le village sans faire de dégâts.
Aussi intense que soudain. Ce dimanche entre 14h30 et 15 heures, un violent orage a éclaté à Marolles, un petit village du Valois situé à l’extrémité est de l’Oise, à la limite de l’Aisne. Les pluies diluviennes ont entraîné une impressionnante coulée de boue et un véritable torrent a traversé la commune.
« Il est venu des champs gorgés d’eau qui bordent la commune, raconte Cécile Pottier, première adjointe. La boue a coulé pendant environ 15 minutes en suivant la rue Alexandre-Dumas, la rue de l’église qui descendent dans le village. » La circulation a été interdite toute l’après-midi coupant le village en deux. « Cela ne concerne que le bas de Marolles, précise Céline Pottier. Il y avait bien 10 cm de boue rendant la route très glissante. Le département nous a envoyé une balayeuse pour nous aider à nettoyer. Tout le monde s’active pour dégager la chaussée. Heureusement, aucune habitation n’a été impactée par la coulée de boue. Seule la chaussée a été endommagée par endroits. » Bourneville, hameau de Marolles, a lui été épargné. « On a eu bien sûr les pluies diluviennes et un peu de grêle mais aucun dégât », confie Marie-Christine Clamour, conseillère municipale.
La semaine dernière, un orage avait déjà provoqué quelques dégâts. « Il y a déjà eu un peu de boue, confirme Cécile Pottier. Mais c’est surtout l’épisode de grêle qui était impressionnant avec des grêlons de la taille de balles de golf. » Un épisode similaire avait déjà touché la commune en 2018. « Il y avait eu une coulée de boue mais beaucoup moins importante que celle d’aujourd’hui, se souvient Marie-Christine Clamour.
Aux alentours de 19 heures, ce dimanche, le tonnerre grondait à nouveau au-dessus de Villers-Cotterêts (Aisne), à quelques kilomètres de Marolles, laissant craindre le pire. « L’orage monte, s’il éclate et tombe sur les sols détrempés, ça pourrait être pire », déclare avec anxiété Cécile Pottier.
