« On vit avec cette menace » : toujours dans le flou, les 963 salariés de Forvia à Méru s’attendent au pire

Les salariés du sous-traitant de l’industrie automobile située dans le sud de l’Oise se tiennent prêts à la mobilisation. La direction a jusqu’au 2 septembre pour répondre aux demandes de clarification des syndicats. Après quoi les salariés sont appelés à se mettre en grève.

Méru, ce jeudi 4 juin. Depuis la fermeture du site d'Hagenbach, en Allemagne, les salariés de Forvia sont inquiets pour leur avenir. LP/Patrick Caffin
Méru, ce jeudi 4 juin. Depuis la fermeture du site d'Hagenbach, en Allemagne, les salariés de Forvia sont inquiets pour leur avenir. LP/Patrick Caffin

    Le 27 juin, les syndicats de l’usine Forvia (anciennement Faurecia), à Méru (Oise), ont posé un ultimatum à leur direction. Celle-ci a jusqu’au 2 septembre pour répondre à leur demande de clarification quant à l’avenir des salariés et du site. Sans réponse de leur part, les salariés seront appelés à faire grève.

    « Après cette date, la mobilisation ne sera plus une option, mais un devoir », menace Zouhair El Yaakoubi, représentant de la CFDT de l’usine. Depuis février, quand les syndicats montraient des premiers signes d’inquiétude, « la situation n’a guère évolué », déplore-t-il. Le plus gros employeur du coin, présent depuis au moins quarante ans, chercherait, selon le syndicaliste, « à gagner du temps ».