« Se rendre utile » : dans l’Oise, la police nationale ouvre ses rangs aux civils

Cette semaine, sept réservistes achèveront leur formation en vue d’intégrer la police nationale à Compiègne, l’une des trois villes d’affectation du département. Actuellement, dans l’Oise, ils sont 24 réservistes civils à partager leur vie entre leur activité professionnelle et la police.

Compiègne, le 9 novembre. Cédric, instructeur pour le personnel naviguant pour une grande compagnie aérienne nationale, est devenu en février réserviste de la police nationale affecté au commissariat de Compiègne. LP/Florent Heib
Compiègne, le 9 novembre. Cédric, instructeur pour le personnel naviguant pour une grande compagnie aérienne nationale, est devenu en février réserviste de la police nationale affecté au commissariat de Compiègne. LP/Florent Heib

    La semaine, il fait escale à Los Angeles ou Dubaï, le week-end, il patrouille dans l’agglomération compiégnoise (Oise). Cette année, Cédric a enfilé la tunique de policier, en plus de celle d’instructeur du personnel naviguant pour une grande compagnie aérienne. « Je suis très bleu marine », ironise celui qui sillonne le globe dans des longs courriers. Désormais, à raison de sept jours de vacation par mois, c’est Compiègne qu’il arpente de long en large en tant que réserviste de la police nationale.

    Depuis 2022, la police a en effet ouvert ses rangs à des personnes venus de la société civile en plus des policiers à la retraite. Après une sélection sur dossier, les candidats retenus reçoivent une formation de quatre semaines à l’issue de laquelle ils sont intégrés à l’une des trois circonscriptions gérées par la police nationale dans l’Oise : Beauvais, Compiègne et Creil.