« S’il n’avait pas touché à ma petite sœur… » : condamnés pour une expédition punitive dans l’Oise

Trois hommes et une femme comparaissaient devant le tribunal de Senlis pour violences volontaires en réunion, en avril, à Pont-Sainte-Maxence. Ils ont été condamnés ce mercredi pour avoir mené une vendetta contre l’homme qu’ils accusent d’avoir agressé sexuellement l’une des membres de leur famille.

Senlis (Oise). L'expédition punitive avait eu lieu le 28 avril 2024. Les gendarmes avaient rapidement identifié les trois agresseurs (Illustration). LP/Arnaud Dumontier
Senlis (Oise). L'expédition punitive avait eu lieu le 28 avril 2024. Les gendarmes avaient rapidement identifié les trois agresseurs (Illustration). LP/Arnaud Dumontier

    Ils s’imaginaient faire justice, les mises en cause n’ont finalement pu que constater les conséquences de leurs actes. Trois hommes et une femme comparaissaient devant le tribunal de Senlis, ce mercredi 22 mai. Le quatuor est soupçonné d’avoir organisé et mené à bien une expédition punitive contre un homme qu’ils accusent d’avoir agressé sexuellement la fille de l’instigatrice de la vendetta.

    À la barre, les prévenus ont tous reconnu les faits. « C’est moi la cause, c’est ma faute », affirme Christelle M. devant la cour. Elle avoue avoir sciemment envoyé un message à son beau-fils, Vincent H., en lui disant qu’elle voulait que son ex-conjoint « paye » pour les faits supposés d’agression sexuelle commis sur sa fille alors âgée de 16 ans. Une plainte, en cours d’instruction, aurait selon elle été déposée.