« Un hectare coûte environ 13 000 euros », pas facile pour les jeunes agriculteurs de s’installer dans l’Oise

Coût du foncier, transmissions familiales… Les néopaysans, dont les parents ne sont pas issus du monde agricole, font face à de nombreuses difficultés quand ils souhaitent s’installer dans l’Oise. Des associations tentent de leur venir en aide. Rencontre à Orry-la-Ville.

Les offres de cession de terrains agricoles se font beaucoup par bouche-à-oreille ou par transmission entre descendants, ce qui ne facilite pas l'accès des nouveaux agriculteurs à ces parcelles (Ilustration). LP/V.G.
Les offres de cession de terrains agricoles se font beaucoup par bouche-à-oreille ou par transmission entre descendants, ce qui ne facilite pas l'accès des nouveaux agriculteurs à ces parcelles (Ilustration). LP/V.G.

    « J’essaie avec acharnement d’introduire le sujet de la cession agricole depuis plusieurs années, sans succès », se désole Marie Sturma, chargée de projet alimentaire au parc naturel régional Oise - Pays de France. Pour preuve, aucun agriculteur cherchant à vendre son exploitation n’est venu à la rencontre entre cédants et porteurs de projets agricoles, organisée ce lundi 22 avril par les associations Terre de Liens et Initiatives paysannes à la maison du parc d’Orry-la-Ville.

    « J’avais pourtant prévenu la chambre d’agriculture, mais ça n’a rien donné », soupire Marie Sturma. Pourtant, ce ne sont pas les agriculteurs proches de la retraite qui manquent sur le territoire du parc naturel, qui couvre le sud du département : plus de la moitié d’entre eux a plus de 50 ans. Leur absence n’a toutefois pas découragé deux porteuses de projet de venir à la rencontre, en cette fin d’après-midi. Mais entre un prix à l’hectare plus élevé qu’ailleurs et les volontés des actuels propriétaires de transmettre à leur famille, pas facile pour les jeunes agriculteurs débutants de se lancer dans l’Oise.