En attendant la réouverture du tunnel entre Paris et Pantin, une fresque pour « casser les murs de la honte »

Deux ans après le démantèlement du square Forceval, où un camp de personnes toxicomanes avait été aménagé, le passage reliant le XIXe arrondissement à la ville de Seine-Saint-Denis demeure condamné. Ce samedi, des artistes ont réalisé une fresque éphémère pour presser les autorités d’agir.

Paris (XIXe) ce samedi. Plusieurs street-artistes ont entamé dans la matinée une fresque pour «rouvrir symboliquement (le) passage» du square Forceval. LP/Alexis Bisson
Paris (XIXe) ce samedi. Plusieurs street-artistes ont entamé dans la matinée une fresque pour «rouvrir symboliquement (le) passage» du square Forceval. LP/Alexis Bisson

    Sous le périphérique, entre le XIXe arrondissement de Paris et Pantin (Seine-Saint-Denis), on ne passe toujours pas. Trois ans après leur érection en septembre 2021, les deux « murs de la honte », comme ils ont rapidement été rebaptisés par les riverains, sont toujours debout.

    Et tant pis si, depuis, le camp de consommateurs de crack installé au sein du square Forceval, ou square de la Porte-de-la-Villette, a été démantelé au mois d’octobre 2022. Près de deux ans plus tard, le site a retrouvé son calme, mais le sort des deux murs, qui visaient à empêcher les déplacements des toxicomanes entre Paris et sa périphérie, n’a toujours pas été tranché.