Reconversion boulanger : cadres, photographes, designers... pourquoi ces Franciliens ont changé de vie
Les Franciliens sont nombreux à tourner le dos à leur ancienne carrière pour mieux se réaliser dans les métiers de bouche. À Paris, entre 5 à 10 % des boulangers nouvellement installés démarrent ainsi une nouvelle vie. Reportage à l’école Ferrandi, qui propose des CAP pour adultes.
Leur nom brodé sur un tablier blanc côtoie celui de Ferrandi, la grande école hôtelière du VIe arrondissement de Paris, qui devrait leur permettre de changer de vie. Il y a encore quelques semaines, Héla, Clothilde, Julien, Jean-Laurent, Sophie, Matthieu étaient étudiants en sciences de la vie et de la terre, designer et communicante dans le monde du luxe et de la mode, directeur commercial dans la pub, photographe ou travaillaient dans la production audiovisuelle.
À 24 ans pour la plus jeune, entre 30 et 40 pour la plupart, ils ont finalement changé de voie pour un CAP de boulangerie, destiné aux adultes, qui doit les former en un an au lieu de deux, en se concentrant uniquement sur les enseignements professionnels.
