Anne Hidalgo à Tahiti, les dessous d’un voyage qui fait hurler l’opposition

Partie en Polynésie visiter le site des épreuves de surf pour les JO 2024, la maire de Paris a prolongé son voyage officiel par des vacances à titre privé. Une longue absence de trois semaines qui suscite les foudres de ses opposants.

Anne Hidalgo et la délégation parisienne en Polynésie française, le 20 octobre avec le maire de Papeete Michel Buillard au centre. Ville de Papeete
Anne Hidalgo et la délégation parisienne en Polynésie française, le 20 octobre avec le maire de Papeete Michel Buillard au centre. Ville de Papeete

    Un long voyage à l’autre bout du monde qui fait bien des vagues. Le déplacement d’Anne Hidalgo dans le Pacifique Sud, qui s’étale sur trois semaines et s’achève ce week-end, sème le trouble parmi ses opposants. « Paris est le théâtre d’une montée de l’antisémitisme, avec des dégradations, et fait face à un risque accru du terrorisme. Anne Hidalgo aurait dû abréger son séjour, s’insurge Aurélien Véron, le porte-parole du groupe Changer Paris mené par Rachida Dati. Elle laisse en attente des dossiers importants comme le plan de circulation pendant les JO qui a dû être reporté. »

    La droite parisienne dénonce aussi le bilan carbone de l’ex-candidate à la présidentielle : « Quand on donne à longueur de temps des leçons d’écologie, on ne multiplie pas les déplacements officiels », poursuit le porte-parole du groupe, qui évalue à « 51 tonnes de CO2 » le bilan carbone de la maire de Paris pour les « vingt voyages dans le monde », à titre officiel, depuis sa réélection en 2020.