Puy-de-Dôme : faute de maîtres nageurs, le plan d’eau restera fermé tout l’été

La mairie de Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme) a dû se résoudre à fermer les plages du plan d’eau de la commune, durant les mois de juillet et août 2024. En cause, la pénurie de maîtres nageurs, appelés en renfort sur les plages côtières lors des JO de Paris.

La mairie de Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme) a dû se résoudre à fermer les plages du plan d’eau de la commune. En cause, la pénurie de maîtres-nageurs. ©Mairie de Cournon-d'Auvergne
La mairie de Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme) a dû se résoudre à fermer les plages du plan d’eau de la commune. En cause, la pénurie de maîtres-nageurs. ©Mairie de Cournon-d'Auvergne

    C’est traditionnellement l’un des points de baignade les plus fréquentés de la métropole clermontoise en juillet et en août, mais, cet été, il restera désespérément fermé. Depuis plusieurs mois, les services de la mairie de Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme) tentent de recruter deux ou trois maîtres nageurs-sauveteurs (MNS) afin d’assurer la surveillance du plan d’eau. En vain. Par conséquent, les deux plages qui auraient dû ouvrir ce 1er juillet resteront interdites à la baignade tout l’été.



    « Nous n’avons pas ménagé nos efforts », assure le cabinet du maire. « Nous avons même proposé de les héberger gratuitement et de les augmenter de 200 euros nets par mois, mais personne ne s’est présenté. »

    Une fermeture temporaire

    La pénurie de MNS toucherait de nombreux sites de baignades en France. En cause ? Les Jeux olympiques. « Les CRS habituellement affectés à la surveillance de la baignade sur les plages des littoraux sont réquisitionnés pour les JO de Paris. Du coup, les MNS sont appelés en renfort sur la côte Atlantique et la Méditerranée. Difficile pour nous de rivaliser… Si la baignade n’est pas surveillée, la loi nous oblige soit à fermer les plages, soit à les détruire. On a opté pour une fermeture en espérant que l’an prochain on retrouvera des candidats », poursuit la mairie.

    Les vacanciers pourront quand même accéder au périmètre du plan d’eau, à l’aire des jets d’eau, mais les plages resteront cernées par les barrières et des rubalises. À moins qu’un miracle ne survienne. « Bien sûr, si nous réussissons à recruter au moins deux maîtres nageurs dans les jours à venir, on lèvera l’arrêté municipal d’interdiction de baignade », insiste la mairie. À bon entendeur…