« Il faut toujours y croire » : le bonheur de Romain Bardet, deuxième de Liège-Bastogne-Liège

Au crépuscule de sa carrière, l’Auvergnat, 33 ans, s’est installé sur la photo souvenir d’une course qu’il affectionne aux côtés de Pogacar et Van der Poel, les deux hommes forts du peloton…

Romain Bardet (à gauche) en bonne compagnie avec Tadej Pogacar et Mathieu van der Poel sur le podium de Liège-Bastogne-Liège. Icon Sport/Stefano Sirotti
Romain Bardet (à gauche) en bonne compagnie avec Tadej Pogacar et Mathieu van der Poel sur le podium de Liège-Bastogne-Liège. Icon Sport/Stefano Sirotti

    Après plus de six heures et 259 km d’effort, Romain Bardet fond en larmes au bout du quai des Ardennes, théâtre de l’arrivée de Liège-Bastogne-Liège. Des gouttes de bonheur et de fierté qui perlent sous ses lunettes de soleil. Le Tricolore, 33 ans, vient de remporter la course des « coureurs normaux » derrière l’intouchable Tadej Pogacar, qui a survolé l’épreuve après une attaque à 34 km de l’arrivée, et devant l’autre favori, le champion du monde en titre Mathieu van der Poel, réduit à régler le sprint du peloton pour s’offrir une place sur le podium.

    « Liège n’est pas un objectif en soi et je ne suis pas fan de la nouvelle arrivée où on a supprimé la côte de Saint-Nicolas », tempérait pourtant le grimpeur de DSM avant de partir à l’assaut de la Doyenne des classiques, où il avait pris la troisième place en 2018.