Tour de France : parcours et profil de l’étape du jour (10e) entre Orléans et Saint-Amand-Montrond

    Pour cette 10e étape, en ce mardi 9 juillet, après une journée de repos, c’est de nouveau du plat, du plat et du plat.

    Des bordures sont envisageables sur les routes ouvertes au vent ce mardi 9 juillet. AFP/Thomas Samson
    Des bordures sont envisageables sur les routes ouvertes au vent ce mardi 9 juillet. AFP/Thomas Samson

      C’est une étape toute plate que l’on pourrait penser sans histoire. Mais ces routes en direction de Saint-Amand-Montrond ont déjà produit par le passé de grands mouvements de course. C’était en 2013 et sous l’impulsion des équipes de sprinteurs, des écarts incroyables avaient été réalisés et certains grands favoris, dont Alejandro Valverde, y avaient laissé tous leurs espoirs de remporter la Grande Boucle.

      La raison ? Ces routes sont totalement exposées aux vents latéraux, dont le peloton peut se servir pour créer ce que l’on appelle des « bordures », c’est-à-dire de multiples cassures où seuls les plus costauds peuvent résister à l’effet combiner du vent et de l’éventail créé par le peloton.

      Si le début de l’étape promet d’être plutôt tranquille, la météo sera ainsi un élément décisif pour le scénario de la course. Un vent latéral produira à coup sûr des tentatives de bordures dans le peloton, tandis qu’un vent de dos ou de face pourrait simplement emmener le peloton vers une nouvelle arrivée au sprint.

      Les infos

      Orléans > Saint-Amand-Montrond, 187,5 km, plat

      Le parcours

      Le profil

      L’œil de Thierry Gouvenou, directeur de la course :

      « Pour le spectacle, il faudra voir s’il y a du vent. Si c’est le cas, cela peut devenir très compliqué. En revanche, s’il n’y en a pas, on va partir sur du très classique avec une arrivée au sprint. On a tracé cette étape comme une remise en route après une journée de repos. Les routes seront très dégagées, surtout une fois qu’on aura passé Vierzon. Je le répète, c’est vraiment une journée où pas grand-chose n’est censé se passer. Mais si le vent souffle de côté, là au contraire, on pourrait faire mentir les pronostics. »