Euro 2024 : une édition plus fade, moins offensive, que les précédentes ? Ce que disent les chiffres

Depuis le début de cet Euro, des voix se sont élevées pour dénoncer les styles de jeu ennuyants, voire soporifiques, de certaines équipes qui contribueraient à produire une édition moins captivante que les précédentes. Si rien ne remplacera jamais le ressenti personnel, voilà ce qu’en disent les données.

L'Anlgeterre de Jude Bellingham (n°10) est sans doute celle qui est, avec l'équipe de France, la plus critiquée sur la qualité de son jeu et son efficacité offensive. REUTERS/Wolfgang Rattay
L'Anlgeterre de Jude Bellingham (n°10) est sans doute celle qui est, avec l'équipe de France, la plus critiquée sur la qualité de son jeu et son efficacité offensive. REUTERS/Wolfgang Rattay

    Élevé à l’école Red Bull, celle d’un football aussi enjoué que scientifique, Ralf Rangnick ne gardera pas un souvenir impérissable de cet Euro 2024. Du moins, pas en dehors des rencontres de son Autriche, éliminée en huitièmes de finale par la Turquie (2-1). « J’ai vu d’autres matchs, où il était difficile de rester éveillé, a-t-il déclaré en conférence de presse mardi dernier. Et ce n’était pas le cas dans nos matchs. »

    C’est une critique qui revient régulièrement chez les observateurs ou simples supporters : les matchs de cet Euro sont un peu ennuyeux. Précisément, Ralf Rangnick ne voit aucun des favoris, ceux que l’on attend au meilleur des niveaux pour ces compétitions censées incarner une fête du football, tirer son épingle du jeu ou enjouer les foules. La France et son jeu très défensif, dont aucun joueur n’a marqué hormis Kylian Mbappé sur pénalty, est souvent visée par ces critiques, tout comme l’Angleterre, les Pays-Bas ou le Portugal, également quarts de finalistes.