Prix de Diane Longines à Chantilly : au côté des travailleurs de l’ombre, entre hippisme et mondanités

Ce dimanche, dans l’Oise, se tiendra la 175e édition de cette course mythique. En coulisses, des métiers invisibles participent au prestige de la grand-messe.

Chantilly (Oise), en 2017. Chaque année, le Prix «de l'élégance», où les chapeaux sont légion, attire environ 25 000 spectateurs. LP/Arnaud Dumontier
Chantilly (Oise), en 2017. Chaque année, le Prix «de l'élégance», où les chapeaux sont légion, attire environ 25 000 spectateurs. LP/Arnaud Dumontier 

    Pas un pli ne dépassera. Ce dimanche, l’hippodrome de Chantilly (Oise) accueille la 175e édition du Prix de Diane Longines. Chaque année, 25 000 spectateurs en tenue de gala se pressent pour assister à la victoire de la meilleure pouliche de 3 ans. « Rien qu’en arrivant, vous n’avez pas encore vu les chevaux que c’est déjà un spectacle », décrit avec jubilation Marin Le Cour Grandmaison, responsable de l’hippodrome et du centre d’entraînement de Chantilly.

    Rares seront les têtes non chapeautées. Des plus excentriques aux plus classiques, de toutes formes et tailles, le couvre-chef sera à la fête. « C’est à la fois une épreuve sportive de premier plan mais aussi un art de vivre, de recevoir, l’élégance à la française. C’est un peu tout concentré sur un même événement », souligne Isabelle Wojtowiez, la maire (LR) de Chantilly.