Jusqu’à 9 ans de prison pour des violents car jackings : « Ce qui m’a frappé, c’est la détresse des victimes » 

Les trois principaux accusés de la série de car jackings pendant l’été 2021 dans l’Oise et le Val-d’Oise ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 9 ans de prison ce jeudi soir. Le procès devant la cour d’assises a révélé cette semaine des victimes touchées au plus profond de leur être, parfois incapables de surmonter l’épreuve de l’agression.

Les trois jeunes, qui avaient fini par tous reconnaître leur implication dans la série de car jackings, ont été condamnés à des peines de prison ce jeudi soir par la cour d’assises du Val-d’Oise (Illustration). LP/Arnaud Journois
Les trois jeunes, qui avaient fini par tous reconnaître leur implication dans la série de car jackings, ont été condamnés à des peines de prison ce jeudi soir par la cour d’assises du Val-d’Oise (Illustration). LP/Arnaud Journois

    Ils avaient enchaîné les car jackings au cours de l’été 2021, laissant des victimes qui ne s’en remettent toujours pas, trois ans plus tard : trois jeunes, qui avaient fini par tous reconnaître leur implication, ont été condamnés ce jeudi soir par la cour d’assises du Val-d’Oise pour ces faits commis à Saint-Martin-du-Tertre, Nesles-la-Vallée et Viarmes, ainsi qu’à Plailly (Oise).

    En récidive légale, Ben Djawad M., apparu au cours du procès comme le meneur, celui qui, au volant, choisissait les victimes — des femmes seules essentiellement —, a été condamné à 9 ans de prison par la cour d’assises du Val-d’Oise. Son second, Bakary D., celui qui braquait les victimes et qui a été reconnu coupable de la séquestration d’une des conductrices, a écopé de 8 ans de prison. Le troisième, Joao S., davantage un suiveur, a été acquitté pour la séquestration mais condamné pour ces vols avec arme à 7 ans de prison. Le quatrième, qui assurait avoir dormi à l’arrière de la voiture alors que ses complices braquaient une femme à Viarmes, a été acquitté.