Ces entreprises ravies de leurs stagiaires de seconde : « Les jeunes aussi ont des choses à nous apprendre »

Environ 30 % des lycéens en classe de seconde n’auraient pas trouvé d’employeur pour leur stage d’observation du mois de juin. Dirigeante d’une TPE, Dominique du Paty explique pourquoi il faut les accueillir.

Yassine, lycéen de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), effectue son stage de seconde chez Réseau H, une TPE qui lui a confié des missions numériques. LP/F.H.
Yassine, lycéen de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), effectue son stage de seconde chez Réseau H, une TPE qui lui a confié des missions numériques. LP/F.H.

    « Tu as oublié les gâteaux mais je ne t’en veux pas », lance Christine avec un sourire à Yassine, qui lève la tête de son ordinateur. La responsable communication de Réseau H a confié au jeune stagiaire une mission bien plus importante. Cette TPE parisienne de quatre salariés, qui propose aux entreprises la mise en place d’une politique inclusive et accompagne les collaborateurs en situation de handicap, compte sur lui pour améliorer son site Internet.

    Comme Yassine, jusqu’au 28 juin, quelque 560 000 élèves de seconde générale et technologique étaient censés effectuer un stage d’observation obligatoire de deux semaines dans une entreprise, une administration ou une collectivité. Annoncée en septembre 2023, cette mesure avait l’ambition d’approfondir leur découverte des métiers et leurs choix d’orientation. Il s’agissait aussi d’occuper des adolescents souvent laissés à eux-mêmes en cette période d’épreuves du baccalauréat, où salles de classe et enseignants sont occupés.