Trafic de gel hydroalcoolique frelaté en région parisienne : les escrocs voulaient profiter de la crise sanitaire
Un quinquagénaire a été mis en examen lundi 1er juillet à Pontoise (Val-d’Oise) pour escroquerie en bande organisée. L’enquête sur ce trafic, commencée il y a quatre ans dans un bar de l’Oise, touche aujourd’hui à sa fin. Les produits, qui ne respectaient pas les normes, étaient fabriqués en Turquie et importés via plusieurs pays européens.
![La perquisition a permis de mettre la main sur 20 000 litres de gel hydroalcoolique frelaté (Illustration). LP/Arnaud Journois](/https/www.leparisien.fr/resizer/4MZ-vFhRIoS1uzcuGVh3e2D6feA=/932x582/filters:focal(1368x1595:1378x1605)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/OESOLSR6LVHAHES2AQOWMJS7TQ.jpg)
Quatre ans après la crise sanitaire, les investigations sont en voie d’achèvement sur un trafic de gel hydroalcoolique. Un homme, âgé de 59 ans, a été mis en examen, lundi 1er juillet à Pontoise (Val-d’Oise), pour escroquerie en bande organisée avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire. Il est le quatrième suspect poursuivi dans cette affaire qui a commencé par un simple contrôle à Creil (Oise).
Remontons le temps vers le 7 mai 2020, en pleine période de pandémie du Covid-19. Les policiers du commissariat découvrent dans un bar une activité irrégulière de vente de gel hydroalcoolique frelaté destiné aux particuliers. « Une rapide analyse des produits souligne leur inadéquation avec les normes en vigueur », précise une source proche de l’affaire.