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Fin de campagne

Elections européennes 2024 : pour LFI, le défi de la mobilisation

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Elections européennes 2024 dossier
Pour pousser son électorat à aller voter, le parti de Jean-Luc Mélenchon a recentré sa campagne sur la question palestinienne et l’anti-macronisme.
par Sacha Nelken
publié le 7 juin 2024 à 20h17

Le frémissement est tardif mais tombe à point nommé. Dans la toute dernière ligne droite de la campagne européenne, voilà la tête de liste de La France insoumise, Manon Aubry, en légère hausse dans plusieurs sondages. Certains la donnent à 8,5 % voire 9 %. Du pain bénit pour LFI dont le défi, depuis des mois, est de mobiliser l’électorat de Jean-Luc Mélenchon de la dernière présidentielle. Notamment les jeunes et les quartiers populaires, qui votent traditionnellement peu pour élire leurs députés européens. L’enjeu est grand pour les mélenchonistes. Outre leur poids à Strasbourg, ils ne veulent pas sortir trop affaiblis d’une élection que tout le monde, à gauche, voit comme un moyen de rééquilibrer le rapport de force en vue de 2027. Eux qui après la dernière présidentielle avaient plié le match avec les 22 % de leur leader.

Pour ne pas se laisser distancer par un Raphaël Glucksmann qui s’est rapidement installé en troisième position dans les sondages, derrière le RN et Renaissance, les insoumis ont fait de ces européennes le premier tour de la présidentielle. «L’après-Macron commence le 9 juin», martèlent-ils depuis des mois. Le vote LFI est présenté comme un vote sanction contre Emmanuel Macron, argument beaucoup plus mobilisateur, selon eux, que les sujets européens qui

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