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Présidence de l’Assemblée : Yaël Braun-Pivet, l’aplomb au perchoir

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La députée des Yvelines conserve sur le fil son poste de présidente de l’Assemblée nationale grâce aux voix de la droite. Cette absence de changement après une défaite aux législatives du camp présidentiel interroge.
publié le 18 juillet 2024 à 20h39

Sur le fil, mais ça passe. C’est ainsi qu’elle emporte la mise, Yaël Braun-Pivet. Au culot, au départ seule à y croire, se frayant un passage au nez et à la barbe des poids lourds de son camp qui n’ont jamais baissé la garde devant cet électron libre, sans tabou et sans parrain, se voyant un destin. En battant, avec 220 voix, le NFP André Chassaigne (207 suffrages) et le RN Sébastien Chenu (141 voix) au troisième tour de scrutin, la députée (Ensemble pour la République) des Yvelines a retrouvé jeudi soir son perchoir, surplombant un hémicycle plus morcelé et bouillonnant que jamais, qui, dès l’ouverture de cette XVIIe législature, s’avère imprévisible et indomptable.

«Cette élection m’oblige plus que jamais», assure la gagnante à la tribune, improvisant son intervention sans notes et faisant part de son «immense émotion». «Nous devons être capables de dialoguer et d’avancer. Vous me trouverez tous à vos côtés pour le faire, pour tracer le nouveau chemin que l’Asse

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