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Libération
Le portrait

Théodort, Table rase

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Rencontre autour d’un filet de bœuf avec l’ex-youtubeur, qui a supprimé tous ses contenus pour se réinventer dans la musique.
par Gurvan Kristanadjaja et photo Romy Alizée
publié le 7 juin 2024 à 14h24

Lors d’un portrait, on a tendance à penser que deux choses nous renseignent dès les premiers instants sur la personne : qui l’accompagne (comment il s’entoure) et où a lieu le rendez-vous (quelle image ses équipes veulent renvoyer de lui). Ce mardi de fin mai, l’équipe de Théodort prend de la place dans un café chic du VIIe arrondissement de Paris. On y a déjà interviewé un ancien ministre, ce qui livre des indices sur la fréquentation des lieux. Autour du youtubeur : des membres du label, son manager, son attachée de presse et deux stylistes s’affairent à repasser une chemise sur une table du petit salon pour la séance photo. Un accompagnement rare pour un portrait – bien que parfois observé chez les stars américaines – à tel point que la photographe de Libé a fait sortir tout le monde de la pièce pour être tranquille le temps du shooting. «C’est la semaine de la promo, il y a toute mon équipe, c’est normal», banalise Théodore Levisse – son vrai nom – une fois assis en face de nous. Il est 15h30, et l’interviewé n’a pas eu le temps de manger. Il commande un filet de bœuf saignant sauce au poivre et promet de faire attention à bien mâcher entre deux réponses.

Le créateur de contenu de 21 ans semble soucieux. Son premier album vient de sortir, concrétisant l’une des décisions les plus import

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