Dwnload Full Economics of Sports The 5th Edition Leeds Solutions Manual PDF
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Chapter 2
Review of the Economist’s Arsenal
Outline
Introduction
Learning Objectives
The opening discussion explaining the workings of the economists models are worth an overview for
every type of student body. The appendix on regression is not essential, but recommended, as students
will have a much greater appreciation for the models if they understand the regression-based analysis that
is so prevalent in the literature.
2.3 The major North American sports leagues prohibit teams from locating within a specific distance of
an existing team. Why do they have such a rule?
Answer: The presence of another team in the same city reduces each team’s monopoly power
since the other team(s) provides a substitute for the team’s product. By limiting
competing teams’ ability to locate within a specific distance of an existing team, in
effect the league is granting each franchise a local monopoly.
2.4 Use supply and demand to show why teams that win championships typically raise their ticket prices
the next season.
Answer: Since fans typically like winning and since their good memories persist for at least one
season, championship teams generally experience an increase in demand for their
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—Eh bien? reprit-il en se remettant aussitôt.
—Eh bien! je vous ai vu sortir du souterrain, je vous ai vu enfouir
une clef.
—Et quelle détermination avez-vous prise à la suite de toutes ces
découvertes?
—Celle de ne pas vous laisser assassiner mademoiselle
Gabrielle de Nerval comme vous avez tenté d’assassiner
mademoiselle Pauline de Meulien.
—Pauline n’est point morte! s’écria le comte arrêtant son cheval
et oubliant, pour cette fois seulement, ce sang-froid infernal qui ne
l’avait pas quitté d’une minute.
—Non, monsieur, Pauline n’est point morte, répondis-je en
m’arrêtant à mon tour; Pauline vit, malgré la lettre que vous lui avez
écrite, malgré le poison que vous lui avez versé, malgré les trois
portes que vous avez fermées sur elle, et que j’ai rouvertes, moi,
avec cette clef que je vous avais vu enfouir. Comprenez-vous
maintenant?
—Parfaitement, monsieur, reprit le comte la main cachée dans
une de ses fontes; mais ce que je ne comprends pas, c’est que,
possédant ces secrets et ces preuves, vous ne m’ayez pas tout
bonnement dénoncé.
—C’est que j’ai fait un serment sacré, monsieur, et que je suis
obligé de vous tuer en duel comme si vous étiez un honnête homme.
Ainsi laissez là vos pistolets, car, en m’assassinant, vous pourriez
gâter votre affaire.
—Vous avez raison, répondit le comte en boutonnant ses fontes
et en remettant son cheval au pas. Quand nous battons-nous?
—Demain matin, si vous le voulez, repris-je en lâchant la bride
du mien.
—Parfaitement. Où cela?
—A Versailles, si le lieu vous plaît.
—Très bien. A neuf heures je vous attendrai à la pièce d’eau des
Suisses avec mes témoins.
—Messieurs Max et Henri, n’est-ce pas?...
—Avez-vous quelque chose contre eux?
—J’ai que je veux bien me battre avec un assassin, mais que je
ne veux pas qu’il prenne pour seconds ses deux complices. Cela se
passera autrement, si vous le permettez.
—Faites vos conditions, monsieur, dit le comte en se mordant les
lèvres jusqu’au sang.
—Comme il faut que notre rencontre reste un secret pour tout le
monde, quelque résultat qu’elle puisse avoir, nous choisirons chacun
nos témoins parmi les officiers de la garnison de Versailles, pour qui
nous resterons inconnus; ils ignoreront la cause du duel, et ils y
assisteront seulement pour prévenir l’accusation de meurtre. Cela
vous convient-il?
—A merveille, monsieur. Maintenant, vos armes?
—Maintenant, monsieur, comme nous pourrions nous faire avec
l’épée quelque pauvre et mesquine égratignure, qui nous
empêcherait peut-être de continuer le combat, le pistolet me paraît
préférable. Apportez votre boîte, j’apporterai la mienne.
—Mais, répondit le comte, nous avons tous deux nos armes,
toutes nos conditions sont arrêtées: pourquoi remettre à demain une
affaire que nous pourrions terminer aujourd’hui même?
—Parce que j’ai quelques dispositions à prendre pour lesquelles
ce délai m’est nécessaire. Il me semble que je me conduis à votre
égard de manière à obtenir cette concession. Quant à la crainte qui
vous préoccupe, soyez parfaitement tranquille, monsieur, je vous
répète que j’ai fait un serment.
—Cela suffit, monsieur, répondit le comte en s’inclinant: à
demain, neuf heures.
—A demain, neuf heures.
Nous nous saluâmes une dernière fois, et nous nous éloignâmes
au galop, gagnant chacun une extrémité de la route.
En effet, le délai que j’avais demandé au comte n’était point plus
long qu’il ne me le fallait pour mettre ordre à mes affaires; aussi, à
peine rentré chez moi, je m’enfermai dans ma chambre.
Je ne me dissimulai pas que les chances du combat où j’étais
engagé étaient hasardeuses; je connaissais le sang-froid et
l’adresse du comte, je pouvais donc être tué; en ce cas-là j’avais à
assurer la position de Pauline.
Quoique dans tout ce que je viens de te raconter je n’aie pas une
fois prononcé son nom, continua Alfred, je n’ai pas besoin de te dire
que son souvenir ne s’était pas éloigné un instant de ma pensée.
Les sentimens qui s’étaient réveillés en moi lorsque j’avais revu ma
sœur et ma mère s’étaient placés près du sien, mais sans lui porter
atteinte; et je sentis combien je l’aimais, au sentiment douloureux qui
me saisit lorsque, prenant la plume, je pensai que je lui écrivais pour
la dernière fois peut-être. La lettre achevée, j’y joignis un contrat de
rentes de 10,000 francs, et je mis le tout sous enveloppe, à l’adresse
du docteur Sercey, Grosvenor-Square, à Londres.
Le reste de la journée et une partie de la nuit se passèrent en
préparatifs de ce genre; je me couchai à deux heures du matin en
recommandant à mon domestique de me réveiller à six.
Il fut exact à la consigne donnée: c’était un homme sur lequel je
savais pouvoir compter, un de ces vieux serviteurs comme on en
trouve dans les drames allemands, que les pères lèguent à leurs fils
et que j’avais hérité de mon père. Je le chargeai de la lettre
adressée au docteur, avec ordre de la porter lui-même à Londres, si
j’étais tué. Deux cents louis que je lui laissai étaient destinés, en ce
cas, à le défrayer de son voyage; dans le cas contraire, il les
garderait à titre de gratification. Je lui montrai, en outre, le tiroir où
étaient renfermés, pour lui être remis si la chance m’était fatale, les
derniers adieux que j’adressais à ma mère; il devait, de plus, me
tenir une voiture de poste prête jusqu’à cinq heures du soir, et si, à
cinq heures je n’étais pas revenu, partir pour Versailles et s’informer
de moi. Ces précautions prises, je montai à cheval; à neuf heures
moins un quart j’étais au rendez-vous avec mes deux témoins:
c’étaient, comme la chose avait été arrêtée, deux officiers de
hussards qui m’étaient totalement inconnus, et qui cependant
n’avaient point hésité à me rendre le service que je demandais
d’eux. Il leur avait suffi de savoir que c’était une affaire dans laquelle
l’honneur d’une famille recommandable était compromis, pour qu’ils
acceptassent sans faire une seule question. Il n’y a que les Français
pour être tout à la fois, et selon les circonstances, les plus bavards
ou les plus discrets de tous les hommes.
Nous attendions depuis cinq minutes à peine, lorsque le comte
arriva avec ses seconds; nous nous mîmes en quête d’un endroit
convenable, et nous ne tardâmes pas à le trouver, grâce à nos
témoins, habitués à découvrir ce genre de localité. Arrivés sur le
terrain, nous fîmes part à ces messieurs de nos conditions, et nous
les priâmes d’examiner les armes; c’était, de la part du comte, des
pistolets de Lepage, et de ma part, à moi, des pistolets de
Devismes, les uns et les autres à double détente et du même
calibre, comme sont, au reste, presque tous les pistolets de duel.
Le comte alors ne démentit point sa réputation de bravoure et de
courtoisie; il voulut me céder tous les avantages, mais je refusai. Il
fut donc décidé que le sort réglerait les places et l’ordre dans lequel
nous ferions feu; quant à la distance, elle fut fixée à vingt pas; les
limites étaient marquées pour chacun de nous par un second pistolet
tout chargé, afin que nous pussions continuer le combat dans les
mêmes conditions, si ni l’une ni l’autre des deux premières balles
n’était mortelle.
Le sort favorisa le comte deux fois de suite: il eut d’abord le choix
des places, puis la priorité: il alla aussitôt se placer en face du soleil,
adoptant de son plein gré la position la plus désavantageuse: je lui
en fis la remarque, mais il s’inclina, en répondant que, puisque le
hasard l’avait fait maître d’opter, il désirait garder le côté qu’il avait
choisi: j’allai prendre la mienne à la distance convenue.
Les témoins chargeaient nos armes, j’eus donc le temps
d’examiner le comte, et, je dois le dire, il garda constamment
l’attitude froide et calme d’un homme parfaitement brave: pas un
geste, pas un mot ne lui échappa qui ne fût dans les convenances.
Bientôt les témoins se rapprochèrent de nous, nous présentèrent à
chacun un pistolet, placèrent l’autre à nos pieds, et s’éloignèrent.
Alors le comte me renouvela une seconde fois l’invitation de tirer le
premier: une seconde fois je refusai. Nous nous inclinâmes chacun
vers nos témoins pour les saluer; puis je m’apprêtai à essuyer le feu,
m’effaçant autant que possible, et me couvrant le bas de la figure
avec la crosse de mon pistolet, dont le canon retombait sur ma
poitrine dans le vide formé entre l’avant-bras et l’épaule. J’avais à
peine pris cette précaution, que les témoins nous saluèrent à leur
tour, et que le plus vieux donna le signal en disant: «Allez,
messieurs.» Au même instant je vis briller la flamme, j’entendis le
coup du pistolet du comte, et je sentis une double commotion à la
poitrine et au bras: la balle avait rencontré le canon du pistolet, et,
en déviant, m’avait traversé les chairs de l’épaule. Le comte parut
étonné de ne pas me voir tomber.
—Vous êtes blessé? me dit-il en faisant un pas en avant.
—Ce n’est rien, répondis-je en prenant mon pistolet de la main
gauche. A mon tour, monsieur. Le comte jeta le pistolet déchargé,
reprit l’autre et se remit en place.
Je visai lentement et froidement, puis je fis feu. Je crus d’abord
que je ne l’avais pas touché, car il resta immobile, et je lui vis lever le
second pistolet; mais, avant que le canon n’arrivât à ma hauteur, un
tremblement convulsif s’empara de lui; il laissa échapper l’arme,
voulut parler, rendit une gorgée de sang et tomba raide mort: la balle
lui avait traversé la poitrine.
Les témoins s’approchèrent d’abord du comte, puis revinrent à
moi. Il y avait parmi eux un chirurgien-major: je le priai de donner
ses soins à mon adversaire, que je croyais plus blessé que moi.
—C’est inutile, me répondit-il en secouant la tête, il n’a plus
besoin des soins de personne.
—Ai-je fait en homme d’honneur, messieurs? leur demandai-je.
Ils s’inclinèrent en signe d’adhésion.
—Alors, docteur, ayez la bonté, dis-je en défaisant mon habit, de
me mettre la moindre chose sur cette égratignure, afin d’arrêter le
sang, car il faut que je parte à l’instant même.
—A propos, me dit le plus vieux des officiers, comme le
chirurgien achevait de me panser, où faudra-t-il faire porter le corps
de votre ami?
—Rue de Bourbon, no 16, répondis-je en souriant malgré moi de
la naïveté de ce brave homme, à l’hôtel de monsieur de Beuzeval.
A ces mots, je sautai sur mon cheval, qu’un hussard tenait en
main avec celui du comte, et, remerciant une dernière fois ces
messieurs de leur bonne et loyale assistance, je les saluai de la
main et je repris au galop la route de Paris.
Il était temps que j’arrivasse; ma mère était au désespoir: ne me
voyant pas descendre à l’heure du déjeuner, elle était montée dans
ma chambre, et dans un des tiroirs de mon secrétaire elle avait
trouvé la lettre qui lui était adressée.
Je la lui arrachai des mains et la jetai au feu avec celle qui était
destinée à Pauline, puis je l’embrassai comme on embrasse une
mère qu’on a manqué de ne plus revoir et que l’on va quitter sans
savoir quand on la reverra.
XVI.