Arrêté pour conduite en état d’ivresse, Justin Timberlake a refusé trois fois l’alcootest

Le chanteur de « Cry Me A River » a assuré à la police de Long Island n’avoir consommé qu’un martini avant de prendre le volant.
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Justin Timberlake a été arrêté le 18 juin à Sag Harbor, dans l'État de New York.Sag Harbor Police Department via Getty Images

Le chanteur et acteur Justin Timberlake a refusé de se soumettre à un test d’alcoolémie à plusieurs reprises lors de son arrestation pour conduite en état d’ivresse mardi, selon les éléments communiqués par la police. Il s’est toutefois soumis à un test visant à évaluer sa sobriété, auquel la police dit qu’il a échoué.

Comme cela a été rapporté, le chanteur de 43 ans, dont on a beaucoup entendu parler à l’occasion de la sortie de l’autobiographie de son ex-compagne Britney Spears, a été arrêté à 0h37 le mardi 18 juin dans la commune de Sag Harbor, dans l’État de New York, village des célèbres Hamptons. Selon la police, Timberlake a été interpellé par des agents qui avaient vu le conducteur d’une BMW 2025 grise ne pas s’arrêter à un stop, avant de faire une embardée entre deux voies. Ce n’est qu'après avoir immobilisé le véhicule que la police a découvert l’identité du conducteur selon le New York Times.

Selon un tweet de la journaliste de CNN Elizabeth Wagmeister, la police affirme qu’après avoir été arrêté, Timberlake a refusé de se soumettre trois fois à l'alcootest, qui permet d'estimer le niveau d’alcoolémie en mesurant la quantité d'alcool contenue dans le souffle du conducteur. Un détail confirmé par Ed Burke, l’avocat de Justin Timberlake, à Us Weekly, celui-ci affirmant que son client avait « refusé de se soumettre à un alcootest » lors de son interpellation.

Yeux vitreux

Par le biais d'un communiqué, le même Burke a déclaré à Page Six qu’il était « impatient de défendre Justin Timberlake face à ces accusations. Il aura beaucoup de choses à dire au moment opportun ».(Vanity Fair a contacté les représentants de M.Timberlake pour un commentaire mais n'a pas reçu de réponse à l'heure où nous publions).

Selon le rapport d'arrestation de Timberlake, qui a été déposé par la police au tribunal de Sag Harbor Village mardi, l’officier qui a arrêté Timberlake a dit qu'il avait les yeux « vitreux et injectés de sang », et qu’il sentait l’alcool. Le musicien a subi des tests de sobriété, notamment celui consistant à « marcher droit sur une jambe », dont les résultats ont été peu concluants selon la police.

Justin Timberlake « parlait au ralenti, était instable sur ses pieds et a échoué à toutes les épreuves de sobriété en usage », selon avait une élocution ralentie, il était instable sur ses pieds et il s'est mal comporté lors de tous les tests de sobriété normalisés", selon Elizabeth Wagmeister qui cite le rapport d’arrestation.

Un « hôte très correct et un homme adorable »

Toutefois, selon ce même procès-verbal, Justin Timberlake a affirmé n’avoir bu qu’un seul verre avant son arrestation, déclarant qu’il avait bu un martini avant de suivre des amis chez eux. Des images de vidéosurveillance d’une voiture qui serait celle du chanteur ont été publiées par CNN et ne montrent a priori pas une ivresse manifeste.

Julian Ramirez, directeur de la restauration de l'American Hotel de Sag Harbor, a déclaré au New York Times que c’était peut-être dans son établissement que Justin Timberlake avait consommé le martini fatidique, son restaurant disposant d’un bar qui reste ouvert après les heures de service. Le propriétaire de l'hôtel, Ted Conklin, a déclaré à TMZ que Timberlake était un « hôte très correct et un homme adorable », et que celui-ci n’a pas consommé d’alcool en excès pendant son séjour dans l’établissement.

Après son arrestation, Timberlake a passé la nuit en garde à vue, avant d’être présenté au tribunal de Sag Harbor Village à 9h30 sous le chef d’accusation de conduite en état d’ivresse et pour deux infractions au code de la route. Il a été libéré sans caution et la prochaine audience dans cette affaire – à laquelle Timberlake n'est pas tenu d'assister – se tiendra le 26 juillet.

Initialement publié par Vanity Fair US