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Juliette Armanet reprend “Imagine” de John Lennon pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2024

C'est l'une des images les plus fortes de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2024 : Juliette Armanet qui reprend “Imagine” de John Lennon, hymne de la paix s'il en est.
Juliette Armanet  Opening Ceremony  Olympic Games Paris 2024 Day 0
© Alex Pantling/Getty Images

Dire qu'on l'aime est un euphémisme. Juliette Armanet, sa voix d'or et son lyrisme sans égal, fait sans conteste partie de nos chanteuses contemporaines favorites. Qu'elle figure au cœur de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2024 n'était pas une surprise, mais son interprétation du cultissime “Imagine” de John Lennon s'est révélée être l'un des plus grands moments de la soirée.

Juliette Armanet, lumière dans l'obscurité de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2024

La lumière dans la nuit. Après une soirée mouvementée, marquée par la pluie et la fête – deux grands symboles parisiens s'il en est – Juliette Armanet est apparue, à la dérive sur la Seine, accompagnée au piano par Sofiane Pamart, le musicien préféré des rappeurs francophones (et internationaux). L'occasion d'interpréter “Imagine” de John Lennon (1971) souvent célébré comme un hymne à la paix. Et si l'on nomme souvent le leader des Beatles comme unique auteur de ce tube mondial, il faut toutefois reconnaître la contribution de son épouse, l'artiste Yoko Ono. Elle n'est d'ailleurs créditée comme co-autrice qu'en juin 2017.

Pour interpréter cette chanson, Juliette Armanet était habillée en Dior haute couture par Maria Grazia Chiuri pour sa performance. De fait, elle portait un haut et un pantalon en cuir noir réalisés en collaboration avec la brodeuse Clara Daguin. Une manière de prouver, encore une fois, les savoir-faire contemporains de la mode française, et de créer une image inoubliable, notamment avec un piano enflammé derrière l'artiste. Un clin d'œil, aussi (on veut le voir), à son deuxième et dernier album Brûler le feu, certifié double disque de platine en France et porté par les tubes “Le dernier jour du disco” ou “Qu'importe”. En 2018, elle se confiait à Vogue : “Je n’ai jamais pensé que je pouvais parler d’autre chose que d’amour. Mes premières chansons sont nées sans avoir pour but d’exister un jour publiquement, je les ai écrites pour me faire du bien, prendre du recul, me moquer de mes états d’âme”.

Un message sur la crise écologique

Cette confession de Juliette Armanet dans nos pages fait aujourd'hui écho à sa performance lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques 2024, marquée par un message pacifiste, humaniste mais surtout écologiste. En effet, au-delà d'incarner une lumière dans l'obscurité, le radeau sur lequel chantait l'artiste française incarnait surtout le symbole d'un monde à la dérive, un monde brûlant, bousculé par le réchauffement climatique. Une dernière sonnette d'alarme, en pleine urgence.

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