Bijoux

Approuvée par Dua Lipa ou Bella Hadid, cette marque française bouscule les codes de la joaillerie

Rencontre avec Justine Clenquet, la créatrice dont les bijoux sont particulièrement appréciés par les célébrités.
Dua Lipa porte des bijoux Justine Clenquet
Instagram @dualipa

À l'origine, les bijoux de Justine Clenquet s'adressaient surtout à ses amis. “Je n'arrivais pas à trouver les bijoux que je voulais porter. Il était difficile de trouver de beaux bijoux à des prix abordables”, explique-t-elle depuis son atelier à Lille.

Les bestsellers de Justine Clenquet ? Les chokers.

Courtesy of Justine Clenquet

En 2010, elle décide de fonder sa propre marque. Le succès est au rendez-vous : douze ans plus tard, la Lilloise peut se targuer d'avoir atteint ses objectifs en matière de style et d'éco-responsabilité. Non seulement ses bijoux, très singuliers, sont adoubés par les célébrités, mais ils sont fabriqués à partir de matériaux recyclés, souvent issus de rebuts de ses collections précédentes. Surtout, dans la mesure du possible, tout est local.

Les bijoux de Justine Clenquet sont éco-responsables

Bien qu'elle ait une petite équipe à Paris, c'est à Lille que Justine Clenquet travaille. Et ce n'est pas près de changer : “C'est important pour moi de fabriquer mes bijoux en France, de proposer des pièces de qualité”, explique-t-elle. La créatrice se rend en fait régulièrement aux marchés aux puces de sa ville pour chercher l'inspiration et trouver des éléments à intégrer à ses bijoux. Elle nous confie aussi être “particulièrement fan” des films de Gregg Araki et du groupe Sonic Youth. La musicienne Kim Gordon est “sa muse”, cette dernière prêtant d'ailleurs son nom à plusieurs bijoux.

La signature de Justine Clenquet ? Les bijoux aux accents punk.

Courtesy of Justine Clenquet

Également nourri par le cinéma des années 1980 et 1990, les cultures underground, le monde du fanzine et le punk, le processus créatif de Justine Clenquet s'inscrit dans une recherche tactile, dans un jeu avec les matières qu'elle choisit. Instagram lui a permis de promouvoir sa marque, mais la créatrice cherche à s'en distancier artistiquement : "En fait, j'essaie de trouver des formes qu'on ne peut pas trouver sur internet, des formes uniques", dit-elle.

La créatrice s'inspire des années 1980 et 1990

Les classiques de sa collection restent pratiquement inchangés depuis les débuts de la marque. Parmi eux, on trouve des chaînes punk ornées d'épingles à nourrice, des chockers décorés de cristal et de pierres précieuses, des bracelets, des ear cuffs, mais aussi des boucles d'oreilles dépareillées et/ou décorées de breloques (comme les modèles portés par Dua Lipa et Rosalía). “L'ADN de la marque, ce sont les matériaux que j'emploie”, soutient la créatrice, heureuse de pouvoir désormais distribuer ses produits à l'international grâce à son site de e-commerce et environ 80 distributeurs présents dans le monde entier.

Arnold Jerocki

Les bestsellers de la marque ? Les chockers, notamment parce qu'ils ont été adoptés par une flopée de célébrités très en vue à l'instar de Dua Lipa, Rosalía, Bella Hadid, Zoé Kravitz, Iris Law ou encore Lady Gaga. La couverture du Vogue British d'octobre 2022 – où Timothée Chalamet porte le collier Jip – n'a fait qu'accélérer la tendance. “J'en suis ravie ! Au tout début, c'était difficile de vendre des perles à des hommes. Avec la cover de Timothée Chalamet, le collier Jip était sold-out en une journée !”, conclut la créatrice, dont les ventes ne cessent de s'envoler.

Instagram @rosalia.vt

Traduction par Julie Ackermann.

Article initialement publié sur vogue.co.uk

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