Le financement des écuries de Formule 1 s’appuie sur deux sources principales: les primes payées par le détenteur des droits commerciaux (Liberty Media), et les sponsors. A la marge, on peut ajouter une troisième source de revenus due à la vente de produits dérivés ou de services spécifiques. Les primes payées par la F1 aux écuries correspondent à une redistribution, basée principalement sur les résultats sportifs (mais pas seulement).
Elles proviennent des revenus générés par les droits payés par les diffuseurs télé et les circuits pour l’accueil des grands prix. Leur poids relatif dans les revenus des teams varie en fonction des équipes mais, en gros, elles en représentent à peu près 50 %. A l’évidence, les équipes les plus en vue, sportivement parlant, attirent également plus de sponsors. Le modèle économique du sponsoring est donc assez simple: aux marques qui souhaitent profiter de la plateforme de communication mondiale que représente la F1, les écuries proposent une liste de « bénéfices », associée à différents niveaux d’exposition. Si les retours sur investissement et les synergies avec telle ou telle