Analepse
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L’analepse – nom féminin (du grec ancien ἀνάληψις / análipsis), ‘retour en arrière’, est traditionnellement considérée comme une figure narrative. Le terme a été introduit par Gérard Genette. En fait, il s'agit d'un procédé de narration relativement banal, y compris dans la narration orale. L'analepse consiste à interrompre momentanément le cours d'une narration pour insérer une narration secondaire se déroulant antérieurement à la narration principale. En tant que retour en arrière, ou « flashback », elle s'oppose à la prolepse[1]. Le terme de « flashback » s'utilise surtout dans le domaine du cinéma ou de la bande dessinée.
Fonctions
[modifier | modifier le code]L'analepse sert à :
- Éclairer le passé des personnages ;
- Justifier la psychologie des personnages.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gérard Genette, Figures III. Paris, Éditions du Seuil, 1972. – Guy Laflèche, Matériaux pour une grammaire narrative. Pour des informations sur les temps verbaux dans les analepses, voir : – Bernard Combettes, “Cohérence discursive et faits de langue: le cas du plus-que-parfait”. Verbum, XXX, Nos 2-3, 2008, p. 181-197.[1] – Denis Apothéloz, “Une figure de l'oubli dans la narration: le passé simple dans les analepses”. Romanica Cracoviensia, 18, no 2, 2018, p. 49-60.[2]
