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Fog computing

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Schéma de principe de Fog Computing.

Le fog computing[1], l'informatique géodistribuée[2], l'informatique en brouillard[2], ou encore l'infonébulisation, consiste à exploiter des applications et des infrastructures de traitement et de stockage de proximité, servant d'intermédiaire entre des objets connectés et une architecture informatique en nuage classique. Le but est d'optimiser les communications entre un grand nombre d'objets connectés et des services de traitement distants, en tenant compte d'une part des volumes de données considérables engendrés par ce type d'architecture (mégadonnées) et d'autre part de la variabilité de la latence dans un réseau distribué, tout en donnant un meilleur contrôle sur les données transmises[3].

Dès 2012, le concept de l'informatique en brouillard a émergé d'une généralisation des idées de l'informatique en nuage à la périphérie des réseaux, notamment pour répondre aux besoins de performances liés à l'utilisation d'un grand nombre de capteurs ou d'objets connectés dans un contexte de traitement en temps réel[4].

En , le consortium OpenFog est créé, sous l'impulsion de ARM, Cisco, Intel, Microsoft, et l'Université de Princeton (membres fondateurs)[5]. Ce consortium, qui compte 62 membres (sociétés industrielles et universités) en [6], a pour but de définir un cadre architectural et des standards ouverts pour l'informatique en brouillard, afin de faciliter l'interopérabilité de ses composantes et la mise à l'échelle des capacités géodistribuées. Le le consortium fusionne avec l'Industrial Internet Consortium qui intègre le fog avec ses autres initiatives[7].

Caractéristiques

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La norme IEEE[8] définit le « fog computing » comme « une architecture horizontale au niveau du système qui distribue les ressources et les services de calcul, de stockage, de contrôle et de mise en réseau à travers tout le continuum cloud-objets »[9].

Cette informatique géodistribuée se caractérise[4] en général par:

  • la mise en œuvre d'un grand nombre de capteurs intelligents ou d'objets connectés,
  • l'utilisation de l'informatique en nuage,
  • des volumes de données importants à traiter,
  • une sensibilité à la latence des communications dans le réseau,
  • une large distribution géographique des objets connectés et/ou la prise en compte de leur localisation,
  • une hétérogénéité des équipements,
  • l'utilisation de réseaux sans-fils et/ou d'équipements mobiles.

Outre la décentralisation des traitements et l'optimisation des communications, l'informatique géodistribuée permet un meilleur contrôle des équipements, des flux d'informations et des services deployés [10] et une meilleure sécurité[11],[12].

Comparaison avec des concepts voisins

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L'informatique géodistribuée (« fog computing ») et l'informatique en périphérie (« edge computing ») ont beaucoup de similarités : les deux concepts décentralisent les données et distribuent les traitements avec des technologies réseau similaires. La différence principale est que l' « edge computing » tend a décentraliser les traitements le plus possible sur les équipements à la périphérie des réseaux, c'est-à-dire les ordinateurs auxquels sont reliés les capteurs, alors que l'informatique géodistribuée cherche à distribuer les traitements sur des unités du réseau local, en utilisant des stratégies d'agrégation de données intermédiaires lorsque c'est nécessaire[13],[14].

Notes et références

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  1. Mourad Krim, « Comprendre le fog computing en sept questions », sur journaldunet.com, (consulté le )
  2. a et b Office québécois de la langue française, « informatique géodistribuée », sur Le grand dictionnaire terminologique (consulté le )
  3. (en) Stefano Forti et Antonio Brogi, « Continuous Reasoning for Managing Next-Gen Distributed Applications », Electronic Proceedings in Theoretical Computer Science, vol. 325,‎ , p. 164–177 (ISSN 2075-2180, DOI 10.4204/EPTCS.325.22, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) Flavio Bonomi, Rodolfo Milito, Jiang Zhu et Sateesh Addepalli, « Fog computing and its role in the internet of things », MCC '12 Proceedings of the first edition of the MCC workshop on Mobile cloud computing, ACM,‎ , p. 13–16 (ISBN 9781450315197, DOI 10.1145/2342509.2342513, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Janakiram MSV, « Is Fog Computing The Next Big Thing In Internet of Things? », Forbes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Membership Information | OpenFog Consortium », sur www.openfogconsortium.org (consulté le )
  7. (en) « THE INDUSTRIAL INTERNET CONSORTIUM AND OPENFOG CONSORTIUM JOIN FORCES | Industrial Internet Consortium », sur www.iiconsortium.org, Communiqué de presse, (consulté le )
  8. « IEEE 1934-2018 - IEEE Standard for Adoption of OpenFog Reference Architecture for Fog Computing », sur standards.ieee.org (consulté le )
  9. « L'Industrial Internet Consortium et l'OpenFog Consortium unissent leur force », sur LeMondeInformatique, Le Monde Informatique, (consulté le )
  10. (en) Antonio Brogi, Stefano Forti, Carlos Guerrero et Isaac Lera, « How to place your apps in the fog: State of the art and open challenges », Software: Practice and Experience,‎ , spe.2766 (ISSN 0038-0644 et 1097-024X, DOI 10.1002/spe.2766, lire en ligne, consulté le )
  11. Guillaume Serries, « Fog Computing : tout comprendre pour sortir du flou », ZDNet France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. (en) Stefano Forti, Gian-Luigi Ferrari et Antonio Brogi, « Secure Cloud-Edge Deployments, with Trust », Future Generation Computer Systems, vol. 102,‎ , p. 775–788 (DOI 10.1016/j.future.2019.08.020, lire en ligne, consulté le )
  13. (en) Kaya Ismail, « Edge Computing vs. Fog Computing: What's the Difference? », sur CMSWire.com, (consulté le )
  14. A. Brogi, S. Forti, A. Ibrahim et L. Rinaldi, « Bonsai in the Fog: An active learning lab with Fog computing », 2018 Third International Conference on Fog and Mobile Edge Computing (FMEC),‎ , p. 79–86 (DOI 10.1109/FMEC.2018.8364048, lire en ligne, consulté le )
  • IEEE 1934-2018 - IEEE Standard for Adoption of OpenFog Reference Architecture for Fog Computing

Articles connexes

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Liens externes

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