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Henry Garat

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Henri Garat
Nom de naissance Émile Henri Camille Garassu
Naissance
Paris 11e, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 57 ans)
Hyères (France)
Profession Acteur

Émile Henri Camille Garassu dit Henri Garat[1], né le dans le 11e arrondissement de Paris (France) et mort le à Hyères, est un chanteur et acteur français.

Il est le frère de l'actrice Yvonne Garat.

Fils de l'acteur de théâtre et de cinéma Édouard Garassu dit Jean Garat (1866-1943) et de Césarine Paola Lévy, Henri Garat naît au 120, boulevard Richard-Lenoir dans le 11e arrondissement de Paris[2]. Après avoir occupé plusieurs emplois modestes entre 1912 et 1918 (plongeur, garçon de table, employé de grand magasin) alors que son père était sur le front, il entre au conservatoire de Bruxelles. Il est ensuite boy au Casino de Paris et figurant au Moulin Rouge[3].

En 1926, il remplace Maurice Chevalier dans l'opérette Ça, c'est Paris[4]. En 1930, le cinéma parlant lui donne sa chance dans les versions françaises des productions allemandes de la UFA. Il remplace ainsi Willi Fritsch dans la version française de Die Drei von der Tankstelle, Le Chemin du paradis, où il donne la réplique à l'actrice allemande Lilian Harvey. Il y interprète également la chanson Avoir un bon copain qui devient un immense succès. Il tourne en 1931 Le congrès s'amuse (titre original : Der Kongreß tanzt) réalisé par Erik Charell et Jean Boyer dans lequel il chante Serait-ce un rêve [5].

Il incarne un jeune premier idéal dans Un soir de réveillon (1933) et Il est charmant, deux opérettes d'Albert Willemetz adaptées au cinéma. Un contrat de trois ans en poche avec la 20th Century Fox, il part en 1933 pour les États-Unis et tourne à Hollywood dans Adorable, avec Janet Gaynor. En 1936, il joue aux côtés de Danielle Darrieux dans Un mauvais garçon, dont la chanson-titre remporte également un grand succès.

En 1938, dans L'Accroche-cœur de Sacha Guitry, il joue aux côtés de Jacqueline Delubac. Mais son train de vie extravagant (auto, yacht, avion, château), sa consommation de cocaïne, ses mariages et ses divorces achèvent de le ruiner. Il ouvre un restaurant, un magasin de jouets, mais les chèques sans provision et les échecs de ses derniers films font qu'il sombre dans la dépression. En 1944, il part en Suisse pour suivre une longue cure de désintoxication[4].

On le voit ensuite en Angleterre (où il rencontre un certain succès), aux États-Unis, ainsi que sur la Côte d'Azur. En , il écrit à Albert Willemetz afin que celui-ci l'engage dans la nouvelle Revue de l'Empire au côté d'Arletty, mais la distribution a déjà été bouclée. Néanmoins, Willemetz, touché de la détresse de l'artiste, lui envoie 500 francs[4].

En 1951, il est à Alger. En 1952, il tente en vain un come-back à Paris dans un cabaret des Champs-Élysées. Au début de 1953, il donne un ultime tour de chant au cabaret la Villa d'Este, puis quitte la capitale pour la Côte d'Azur où on lui rend un ultime hommage au Casino de Juan-les-Pins et où il retrouve, entre autres, Lilian Harvey, avant de partir en tournée avec un cirque[4].

Il meurt à Hyères en 1959, entouré de sa quatrième épouse et de leur jeune fils[4]. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (15e division)[6].

Vie privée

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Henry Garat a été marié quatre fois :

  • avec Betty Rowe, danseuse épousée le à Paris 17e) (il demeure alors 3 rue des Dardanelles)[7], divorcés le 21 décembre 1937 : un fils ;
  • avec l'actrice Marie Tchernycheff-Besobrasoff dite Illa Meery, épousée le à Paris 16e) (il demeure alors 12 rue Beaujon)[8], divorcés le 6 novembre 1942 : sans postérité ;
  • avec Jacqueline-Marguerite Nigon, infirmière épousée le à Louviers (Eure), divorcés le 28 avril 1950 : sans postérité ;
  • avec Anna-Elisabeth Luginbühl, épousée le à Paris 15e : un fils.

Filmographie

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Notes et références

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Bibliographie

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Liens externes

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