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Marie-Anne Clair

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Marie-Anne Clair
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Fonctions
Directrice du Centre spatial guyanais depuis le

Directrice au Centre spatial de Toulouse de 2017 à 2019
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (65 ans)
MetzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Distinction
Officière de la Légion d'Honneur
Médaille d'Argent de l'Académie de l'air et de l'espace
Chevalière de l'Ordre national du Mérite

Marie-Anne Clair, née le à Metz, est une ingénieure française. Après toute une carrière au Centre national d'études spatiales (CNES), elle devient directrice du Centre spatial guyanais le [1],[2],[3]. Elle est la première femme à occuper ce poste.

Marie-Anne Clair est diplômée de l’École polytechnique féminine (1982) et de l'École spéciale des travaux aéronautiques (1983).

Entrée au CNES (Centre national d'études spatiales) en 1983, Marie-Anne Clair y poursuit toute sa carrière[4].

Elle entre en 1983 à la Direction des Lanceurs à Evry. Elle est chargée d'étude sur la séparation des étages du lanceur Ariane et sur les phases balistiques de séparation des satellites en orbite.

En 1988, elle mutée à Toulouse où elle occupe dans un premier temps un poste de Responsable satellite.

De 1992 à 1994, elle est responsable des interfaces Hermès/Ariane5 dans le cadre du projet de navette spatiale européenne Hermès dans leurs aspects techniques et programmatiques.

De 1995 à 2001, elle est chef du projet spectromètre SPI du satellite intégral de l'ESA (Agence spatiale européenne), observatoire spatial des rayonnements gamma galactiques et extra-galactiques.

De 2002 à 2005, elle est chef de division puis de service microsatellite, chargée de la filière de microsatellites scientifiques du CNES Myriade,  satellites en orbite (DEMETER et PARASOL), satellites en développement (Picard et MICROSCOPE) et missions en pré-étude (ARGOSAT, TARANIS, ÉCLAIRS…)

De 2006 à 2008, elle est chef du service satellites scientifiques Études de l’Univers, chargée de la conception, du développement et de la réalisation des satellites de la filière Myriade (Picard, MICROSCOPE, TARANIS), des vols en formation (SIMBOL-X , PRISMA), de la préparation de la partie française du projet Cosmic Vision de l’ESA (Agence spatiale européenne) et de la coopération avec la Chine (SVOM).

De 2009 à 2013, elle est sous-directrice Ballons chargée de la conception, de la vérification, de la qualification et de la mise en œuvre opérationnelle de différents types de Ballons stratosphériques et troposphériques au service de la Communauté scientifique européenne.

De 2013 à 2016, elle est Directrice Adjointe Lanceur, centrée sur les sujets à caractère stratégique et sur le pilotage des projets lanceurs en cours et futurs. Elle travaille à la préparation du dossier Ariane 6.

Le 1er juillet 2017, elle est nommée avec Geneviève Campan à la tête du Centre spatial de Toulouse et devient Directrice des Systèmes Orbitaux[5],[6].

Le 1er novembre 2019, Marie-Anne Clair succède à Didier Faivre à la tête du Centre spatial guyanais. Sa mission est de gérer financièrement et humainement le fonctionnement du Port spatial de l'Europe[7]. Elle reste membre du Comité exécutif du CNES. Jean-Yves Le Gall, alors président du CNES déclare : « Avec un parcours exceptionnel au service de notre politique spatiale, Marie-Anne Clair est un atout majeur pour le Centre spatial guyanais et les nombreux défis auxquels il fait face »[4].

Les difficultés se succèdent en 2020 avec une activité spatiale européenne au ralenti en raison de la crise de la COVID et l'échec du lanceur Vega en novembre[8].

Distinctions

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Marie-Anne Clair est membre de l'International Academy of Astronomics[1].

Notes et références

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  1. a et b « La Toulousaine Marie-Anne Clair prend la direction du Centre Spatial Guyanais », sur ladepeche.fr (consulté le )
  2. « Caroline Laurent nommée Directrice des Systèmes Orbitaux et Marie-Anne Clair nommée Directrice du Centre Spatial Guyanais - France-Science », sur france-science.com (consulté le )
  3. « Une femme à la tête du port spatial de l’Europe », sur Air et Cosmos (consulté le )
  4. a b c et d « Marie-Anne Clair, P1982, Directrice des Systèmes Orbitaux - CNES Toulouse | EPF Ecole d'ingénieurs », sur www.epf.fr (consulté le )
  5. « Spatial : Deux femmes vont être nommées à la tête du CNES Toulouse », sur La Tribune (consulté le )
  6. « La station spatiale chinoise Tiangong-1 peut-elle servir de modèle pour la fin de l’ISS ? », sur Sciences et Avenir (consulté le )
  7. « Espace : Marie-Anne Clair première femme à la tête du Port spatial de l'Europe », sur Guyane la 1ère (consulté le )
  8. « Centre Spatial Guyanais : le début des difficultés reconnait la directrice Marie-Anne Clair », sur Guyane la 1ère (consulté le )
  9. « Décret du 31 décembre 2019 portant promotion et nomination dans l’ordre national de la Légion d’honneur », Journal officiel de la République française,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « MARIE-ANNE CLAIR, DIRECTRICE DU CENTRE SPATIAL GUYANAIS, ÉLEVÉE AU GRADE D’OFFICIER DE LA LÉGION D’HONNEUR - BIENVEILLANCE, RÉSILIENCE, PERSÉVÉRANCE », sur presse.cnes.fr (consulté le )